Que justice soit faite aux travailleurs occasionnels

Le PPS au Parlement

Ces travailleurs occasionnels et temporaires bouche-trou au statut vulnérable, recrutés par les collectivités territoriales pour combler le déficit de celles-ci en ressources humaines et en personnel qualifié, combien sont-ils et sont-ils condamnés à vivre ainsi jusqu’à l’éternité, s’est interrogé le président du groupe parlementaire du Parti du Progrès et du Socialisme, Rachid Hamouni, dans une question écrite au ministre de l’Intérieur.

Ne méritent-ils pas qu’on prenne des mesures à tous les niveaux pour améliorer leurs conditions de vie et de travail sur les plans juridique, social, professionnel, matériel et des droits de l’homme ?, s’est-il encore interrogé, appelant à réfléchir à des formules et à des solutions innovantes afin de les  maintenir en fonction, car ils sont en réalité utiles.

Ils méritent de les faire bénéficier de leurs droits sociaux : services, couverture sanitaire, retraite, assurance contre les risques d’exercice de fonctions, indemnisation des accidents du travail, protection de l’intégrité physique pendant l’exercice du travail et indemnisation du chômage en cas de perte d’emploi, a-t-il souligné. 

Pour ce faire, il est nécessaire d’œuvrer sur les plans juridique, réglementaire ou administratif pour les faire sortir de leur état de vulnérabilité, lequel est en contradiction avec les orientations et les principes de l’Etat social et les exigences de la protection sociale universelle, explique le député, a-t-il ajouté.

Il a tenu aussi à rappeler que c’est le déficit en ressources humaines dans un certain nombre de collectivités territoriales, qui contraint ces dernières à les recruter pour effectuer diverses tâches et opérations de bureau, techniques ou liés à des services de proximité.

Bien sûr, l’emploi dans les organismes publics, quels qu’ils soient, est soumis à des conditions, des normes et des procédures légales et réglementaires qui empêchent l’intégration et la titularisation directe de ces travailleurs, a-t-il indiqué, ajoutant qu’un certain nombre d’entre eux exercent toutefois des tâches de service public des collectivités territoriales, alors que d’autres sont suffisamment qualifiés ou détiennent des certificats et des diplômes pour exercer correctement leur travail. 

M’Barek TAFSI

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