Lors de la séance plénière hebdomadaire consacrée aux questions orales, qui s’est déroulée le 1er août 2017, Souad Zaïdi, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPS) à la Chambre des représentants, a interpellé le secrétariat d’Etat auprès du ministre de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau, chargé du transport, à saisir toutes les possibilités y compris les relations extérieures pour booster le secteur ferroviaire.
La députée du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), qui intervenait dans le cadre d’une question consacrée au projet d’extension du réseau ferroviaire national, a souligné que le plus important consiste à bénéficier des expériences actuelles afin de ne plus reproduire les erreurs du passé, notamment en ce qui concerne les infrastructures au niveau de la traversée de la voie ferrée et des ponts qui constituaient auparavant des points noirs et qui ont été à l’origine de plusieurs accidents.
Abondant dans le même ordre d’idées, Souad Zaïdi a exprimé son regret quant aux accidents tragiques qui ont coûté la vie à Ahmed Zaidi et Abdellah Baha, il ya presque trois ans au niveau du pont ferroviaire situé dans la ville de Bouznika, dénommé le «pont de la mort» par la population locale.
La députée du PPS a fait également observer la non fermeture du canal hydrique versant dans le pont ferroviaire de Bouznika, tout en appelant le ministre à procéder à l’ouverture d’une enquête concernant cette affaire afin de consacrer le principe de la responsabilité et de la reddition des comptes.
Dans sa réplique à la réponse du Secrétaire d’Etat, Souad Zaidi a mis l’accent sur la nécessité de concrétiser tous les objectifs stratégiques, tout en faisant allusion aux efforts déployés par le département de tutelle visant à promouvoir le secteur ferroviaire et qui exige la mobilisation d’une enveloppe budgétaire importante.
En réponse à la question de la députée du PPS, Najib Boulif a indiqué que son département est prêt à expliquer davantage le projet national de l’extension de la voie ferroviaire et ce, devant la Commission parlementaire compétente. Ce projet, a-t-il expliqué, contient une batterie de mesures qui portent sur le dédoublement voire le triplement des lignes ferroviaires, les stations du réseau ferré, les mesures de sécurité dans les passages souterrains, les lignes à grande vitesse, entre autres. En des termes plus clairs, le projet national de l’extension de la voie ferroviaire demeure un programme global et très ambitieux doté d’un schéma directeur, a-t-il clarifié.
S’agissant du programme national de sécurisation de la traversée de la voie ferrée au droit des passages à niveau, le Secrétaire d’Etat a indiqué que le ministère a pu atteindre 80% des objectifs fixés et que le projet sera achevé en 2020, soulignant dans ce sens que son ministère veille à ce que tous les passages soient sécurisés et gérés sur la base d’un système électronique.
(GPPS)