Le Brésilien Italo Ferreira est devenu mardi le premier champion olympique de surf de l’histoire, lors des JO de Tokyo, dont les épreuves se disputaient à Ichinomiya dans la préfecture de Chiba, à une centaine de kilomètres à l’extrême est de la capitale japonaise.
Ferreira a battu en finale le Japonais Kanoa Igarashi, l’Australien Owen Wright s’adjugeant la médaille de bronze. »Les Jeux olympiques, c’est évidemment l’un de mes principaux objectifs cette année, je me suis beaucoup entraîné pour ça, je suis vraiment à fond », avait indiqué Ferreira à l’AFP avant les Jeux.Enfant, Italo Ferreira surfait sur une plaque de polystyrène. Mais c’est l’or olympique que ce fils d’un pêcheur du nord-est du Brésil est venu chercher aux Jeux de Tokyo, auréolé de son titre de champion du monde 2019.
« Un jour, un cousin m’a prêté une planche. Elle était cassée, mais c’était toujours mieux que le polystyrène », a raconté le surfeur de 27 ans.
Ferreira est un fier représentant de la « Brazilian storm », la tempête brésilienne qui secoue le surf mondial depuis bientôt une décennie.
Trois Brésiliens occupent les premières places du classement mondial, avec Italo Ferreira, Gabriel Medina (4e à Tokyo) et Felipe Toledo, non-qualifié pour les JO, chaque pays étant limité à deux représentants.
Les mondes professionnel (circuit privé de la World Surf League) et amateur (Fédération internationale de surf) se sont entendus pour proposer du très beau spectacle en permettant à l’élite des surfeurs de participer aux JO de Tokyo – où la discipline est sport additionnel – en renonçant au principe d’un bassin artificiel pour privilégier un site naturel.
Par ailleurs, l’Américaine Carissa Moore est devenue mardi la première championne olympique de surf de l’histoire, aux Jeux de Tokyo, dont les épreuves se disputaient à Ichinomiya dans la préfecture de Chiba, à une centaine de kilomètres à l’est de la capitale japonaise.
Moore, 28 ans, grande favorite avant la compétition, a été sacrée en dominant en finale la Sud-Africaine Bianca Buitendag. La Japonaise Amuro Tsuzuki a pris la médaille de bronze.
De joie, les bras en l’air, la surfeuse s’est même offert une dernière vague à chevaucher pour rejoindre la plage où elle est tombée dans les bras de son adversaire, puis de son clan qui l’attendait pour l’envelopper dans le drapeau américain.