Depuis déjà un peu moins d’une décennie, la cité du détroit se dotait de merveille haut de gamme qui rivalisait avec les monstres de la galaxie portuaire mondiale. Hormis le dragon chinois qui s’adjuge près de dix plateformes à  gros mégalomanie, le port Tanger Med s’en, à coup sûr, octroie quasiment le second top ten de la constellation. Plus précisément, le 23^ème rang de la planète, mais le premier en Afrique et en Méditerranée pour le compte de l’année écoulée. Désormais, le complexe portuaire de Tanger s’envole, le vent en poupe, pour plus de prouesses, générant l’envolée fulgurante à bien des égards, dans l’univers du transport maritime planétaire. La croissance portuaire à cadence soutenue atteint en l’espace de deux années et en dépit du handicap pandémique, presque le double volume de revenus. En fait, la mise en place des terminaux TC4 en 2019 et TC3 en 2021, a accéléré les régimes du trafic portuaire, plaçant la performance du Tanger Med en position de leadership incontestable, aussi bien au continent africain qu’au bassin méditerranéen. Au rythme élevé où performe au grand jour, l’économie portuaire, l’avenir augure de lendemains davantage prospères, d’autant que la confiance des partenaires du hub consolide le tissage de rapprochement en partenariat avec les sommités en la matière, notamment le Maersk Line et le Hapag Lloyd. Sur ce plan, notre pays en positionnement de pionnier en termes de  transports maritimes, compte édifier une installation portuaire de haut calibre, à même de revigorer les afflux à destination des marchés africains et, partant, de vivifier les passerelles maritimes aux pays subsahariens. Avec un volume de traitement atteignant  9 millions de conteneurs, le Tanger Med s’érige en novateur industrialo-portuaire pouvant booster l’économie nationale tant en retombées des flux d’import et export qu’en devises générées par les cargaisons. Il va sans dire que la métropole de la région connaît, de ce fait, une expansion tonitruante, en matière de mise à niveau, en mesure de concurrencer avec ses pairs d’outre-mer. Cette notoriété à grande échelle influe de manière directe sur l’ensemble du territoire national, étant donné le statut particulier de relai entre le continent africain et le vieux continent, par le Gibraltar. La politique des grands chantiers que le pays a entamée, depuis les dernières décennies du règne du Souverain,  est en passe de donner des fruits, au niveau des constituantes clés de l’économie nationale qui, sans nul doute, ont des répercussions salutaires sur les conditions sociales des populations.