Réouverture des frontières aériennes et maritimes
Karim Ben Amar
Depuis la réouverture des frontières aériennes et maritimes, les touristes étrangers sont de plus en plus nombreux à venir visiter le pays. Dans l’ancienne médina de Tanger, les groupes de touristes sont de retour. Souvent accompagnés de guides touristiques, les voyageurs découvrent et s’abandonnent à la magie de la médina. Les bazaristes et autres commerçants dépendant principalement du tourisme durement impacté par la crise sanitaire, sont confiants et ont de l’espoir.
Les polyglottes retrouvent du service. Depuis la réouverture des frontières aériennes et surtout maritimes, les touristes sont de retour au Maroc au grand bonheur des habitants et commerçants de la médina. En tournée dans le quartier «Saqaya» et «Amrah», l’équipe d’Al Bayane a relevé la présence de plusieurs nationalités européennes. Des groupes de touristes allemands français et espagnols visitent les ruelles et monuments de la médina de Tanger.
Hormis les guides touristiques qui redémarrent l’activité après deux années de disette, les bazaristes et commerçants de la médina sont confiants at surtout apaisés quant à l’avenir. Fahd un bazariste du quartier «Saqaya», a confié que la présence des touristes est déjà un gain en soi. «Bien que l’activité vient à peine de redémarrer, nous sommes heureux de revoir la médina vivre, car ce quartier et ses habitants dépendent de ce secteur».
«Les touristes sont de retour. Nos magasins retrouvent les visiteurs. Le contact avec le touriste est très important pour nous. Même si nous ne vendons pas d’articles à un visiteur, nous aimons discuter, transmettre, faire découvrir notre manière de confectionner. C’est aussi cela le bazariste, il faut être passionné».
C’est unanime, tout le monde espère que la période «coronavirus» sera de l’histoire ancienne dans un futur très proche. Seule doléance des commerçants, encourager la venue des touristes en supprimant le test PCR, comme dans les pays touristiques concurrents. «Le passeport vaccinal suffit, ainsi le touriste fera une économie de plus de 100 euros. Cela l’encourage à venir découvrir la destination», souligne Fahd.
Bien que les bénéfices ne soient pas encore d’actualité, cette réouverture laisse entrevoir une véritable lueur d’espoir pour tous les professionnels du secteur. Au bout du rouleau, il y a à peine quelques semaines, voilà qu’ils retrouvent l’espoir avec la certitude d’un avenir meilleur.