Mohamed Belmahi, président de la Fédération royale marocaine de cyclisme (FRMC
La pratique du vélo à grande échelle peut constituer un moyen important dans les efforts visant une meilleure protection de l’environnement, a indiqué le président de la Fédération royale marocaine de cyclisme (FRMC), Mohamed Belmahi, soulignant que le cyclisme marocain est activement engagé dans cette dynamique qui érige le développement durable et la lutte contre les causes du réchauffement climatique en priorité.
« L’instance fédérale a mis en place une kyrielle de mesures visant la contribution aux efforts de protection de l’environnement et l’application des principes du développement durable », a affirmé M. Belmahi dans un entretien à la MAP.
En vertu de ces mesures, la FRMC s’engage notamment à relayer et favoriser l’application des recommandations de la Commission Sport et Environnement du Comité International Olympique, qui considère l’environnement comme la troisième dimension de l’olympisme et adopter un comportement responsable dans ses activités quotidiennes au niveau de son siège à Casablanca, à travers une infrastructure respectueuse de l’environnement et la gestion de l’énergie, des matières et des déchets, a-t-il précisé.
Et de noter que ces mesures sont destinées aussi aux Clubs affiliés à la FRMC qui sont constamment sensibilisés et encouragés pour asseoir la même démarche liée aux problématiques de la protection de l’environnement et du développement durable.
Il a relevé, dans ce contexte, que les cyclistes marocains sont constamment incités à adopter un comportement responsable vis-à-vis de l’environnement en respectant les règles élémentaires de sa protection et sa sauvegarde soit lors des concentrations et entrainements ou lors des courses quotidiennes.
Au-delà du cadre purement sportif, a ajouté M. Belmahi, la Fédération se propose également de soutenir la promotion du vélo comme moyen de transport propre, contribuant à résoudre les problèmes de pollution, des drames des accidents et d’engorgement des axes de circulation.
Le cyclisme marocain, comme partout dans le monde, « s’est inscrit dans cette dynamique et poursuit son essor et son implantation avec assurance. Son développement correspond à l’évolution positive des pratiques sportives nationales vers plus de bien-être », a-t-il indiqué M. Belmahi, estimant que ce sport unique est accessible à tous en tant que loisir et moyen de transport.
Plus de deux milliards de personnes à travers le monde, de tous milieux, âges et capacités physiques, utilisent un vélo, a-t-il dit.
Pour le président de l’instance dirigeante de la petite reine marocaine, les bénéfices du cyclisme pour les individus et pour la société sont vastes.
« Aller travailler tous les jours à vélo réduit les risques de décès de toutes causes de 28 pc et profite aux employeurs ainsi qu’aux souscripteurs d’assurances maladie grâce à la diminution des absences pour raison de santé. Plus de trajets en vélo équivalent à moins de trajets en voiture, ce qui favorise des routes moins chargées, un niveau de pollution plus bas et une diminution du risque de blessure pour tous les utilisateurs de la route », a estimé le président de la FRMC.
Concernant l’utilisation du vélo, comme moyen de locomotion en Afrique, le Maroc arrive en deuxième position, après l’Afrique du Sud, a souligné M. Belmahi.
« C’est pourquoi, en tant qu’instance en charge du cyclisme au niveau national, la FRMC considère que sa mission dépasse la seule gestion du sport d’élite. Elle doit aussi nouer des partenariats avec ceux qui militent en faveur de meilleures conditions pour les cyclistes, afin d’encourager plus de personnes à rouler à vélo quelle que soit leur optique », a expliqué M. Belmahi qui occupe également la fonction de membre du Comité Directeur de l’Union Internationale de Cyclisme (UCI) chargé du Parayclisme.
C’est dans ce cadre et conformément aux Hautes Orientations Royales visant l’implication de toutes les sensibilités, et notamment celles sportives, dans la dynamique de développement durable, et en tant que composante du mouvement sportif national, la FRMC a toujours assumé les responsabilités qui lui incombent dans le domaine de la protection de l’environnement, a-t-il souligné.
Et de conclure que la Fédération, qui attache une importance particulière à une collaboration accrue avec les clubs nationaux et ses principaux partenaires, consacre une place de choix aux normes environnementales préétablies, lors de l’évaluation des dossiers de candidature pour l’organisation des courses nationales et évènements internationaux, notamment le Tour du Maroc de cyclisme.
Hicham Benlabsir (MAP)
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Mohamed Belmahi réélu membre du Comité directeur de l’UCI
Le président de la Fédération royale marocaine de cyclisme (FRMC), Mohamed Belmahi, a été réélu jeudi membre du Comité directeur de l’Union cycliste internationale (UCI), lors des travaux de la 186 ème session du congrès de cette instance tenu à Bergen, en Norvège.
Membre du Comité national olympique marocain, M. Belmah a été choisi en tant que représentant de l’Afrique au cours de ce congrès organisé à l’occasion des Championnats du monde sur route 2017. Il a été préféré à des candidats d’Afrique du Sud, des Seychelles et du Rwanda.
Dans une déclaration à la MAP, M. Belmahi a souligné qu’il s’agit d’une reconnaissance de la part des 196 Etats membres de l’UCI de la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI ne cesse d’entourer le sport en général et le cyclisme en particulier, et de Son soutien continu au mouvement olympique national et ses valeurs.
Cette réélection vient confirmer également l’engagement fort du Maroc dans le domaine du sport, a indiqué le président de la FRMC, se disant satisfait de ce renouvellement de confiance en sa personne en tant que représentant du Royaume et du continent africain au sein du Comité directeur de l’UCI.
Il a en outre fait observer que sa reconduction renforcera la stratégie sportive du Maroc et la confiance des pays membres de l’Union dans l’expérience marocaine sur les plans de la gestion et des résultats réalisés au niveau continental.
Composé de 11 membres, le Comité directeur de l’UCI est l’organe exécutif qui dirige cette instance internationale et se réunit au moins deux fois par an.
Il a notamment pour compétences d’exécuter les décisions de l’Assemblée générale, d’établir les règlements, d’attribuer l’organisation des Championnats du monde ou encore de créer des commissions pour l’assister dans le cadre de sa mission.