Une vente aux enchères au goût de l’automne

La Marocaine des Arts organise les 25 et 26 novembre 4 ventes aux enchères, et non des moindres. Au programme, la mise en vente de bijoux historiques du joailler «Mauboussin», de la succession de Luigi Ghislanzoni, d’œuvres et d’objets d’art moderne et contemporain et de livres anciens.

Amateurs d’objets d’art moderne et contemporains, ceci vous concerne au premier degré.Un rendez-vous à la fréquence rare se produira les 25 et 26 novembre prochain, et promet d’enrichir vos collections.A ces dates, la Marocaine des Arts tiendra au Studio des arts vivants de Casablanca 4 ventes aux enchères aux thématiques différentes.

Honneur aux adeptes de bijoux d’abord, puisque la première journée sera consacrée à la vente de certains joyaux de la collection du patrimoine «Mauboussin», la marque de joaillerie aux 190 ans d’existence et dont la réputation n’est plus à faire. Pour la première fois, des particuliers auront l’opportunité d’acquérir une vingtaine de pièces uniques symbolisant l’essence même de Mauboussin.

S’en suivra lors de la même journée la vente de succession de Luigi Ghislanzoni. Grand collectionneur et esthéticien hors pair, il a cumulé au fil des années une collection inestimable de tableaux orientalistes et d’objets d’Art. Les collectionneurs pourront ainsi contempler, voire acquérir pour les plus chanceux, ses tableaux d’Henri Pontoy, d’Edy Legrand ou d’autres grands maîtres orientalistes. De même, des sculptures d’antiquité et autres objets de valeur possédés Ghislanzoni de son vivant seront également mis en vente à des prix de départ «compétitifs», annonce la société.

Mais c’est lors du dimanche 26 novembre que les férus de l’art moderne esquissé par des doigts marocains en auront pour leur argent.Plus de 30 tableaux ayant appartenu entre autres à Jilali Gharbaoui, Farid Belkahia, Chaïbia Talal, Mohamed Melehi, Ahmed Cherkaoui, Hassan El Glaoui, Nouredinne Daifallahou encore Mohamed Hamidi seront accessibles à travers cette vente.

De même, les bibliophiles ne seront pas laissés pour compte. La Marocaine des arts a recouru au libraire Youness Mansouri, spécialisé en livres anciens, pour leur réserver une série d’ouvrages anciens, constituée en majeur partie d’écrits du 17e siècle jusqu’aux livres d’art des années 2000. Des écrits de voyage, écrits artistiques, livres historiques, livres d’architecture, livres sur les métiers de l’Art parmi lesquels on cite «Les Kasbahs de l’Atlas» de Jacques Majorelle, les carnets de voyage au Maroc d’Eugène Delacroix ou encore d’une édition spéciale unique d’un livre d’André Paccard.

Iliasse El Mesnaoui

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