Le bilan olympique !

Saoudi El Amalki

Le bilan du Maroc aux jeux olympiques est en catastrophe. Hormis uneseule médailleoren 3000 mètressteeple hommes et une secondebronze dans le football hommes, l’entièretédes disciplinesest rentrée bredouille. A voirla collectedérisoire, on a envie de décrier tous les décideurs de fédérations dont la majorité a moisi à leur tête des années durant, sans nul éclat. On ne comprend pas pourquoi certains présidents continuent à détenir les rênes des fédérations respectives, alors qu’ils devraient présenter leurs démissionspour avoir échouéà décrocher la moindre consécration. On cite à ce propos, Driss El Hilali du taekwondo, plus de 22 ans,Faïçal Lâaraïchi du tennis durant 20 ans, Mohamed Belmahi du cyclisme, pendant 16 ans, Fouad Maskoute, lutte durant 14 ans, Chafiq Kettani, judo, 14 ans… Il est à rappeler que Faïcal Lâaraïchi est également président du Comité Olympique et directeur général de la SNRT et on ne sait toujours pas pourquoi on lui confieces trois postes majeures sans qu’il n’en donne satisfaction, surtout en sa qualité de président du CNOM, principal responsable de la déconfiture de l’olympisme marocain. A quand le limogeage de ces indéboulonnables, s’ils persistent de ne pas se rendre compte du désastre et de la dérision provoqués à nos  athlètes qui rentrent au bercail la tête basse ? Combien de Faouzi Lakjâa devrons-nous avoir pour prétendre redorer le blason des sports ?Dans les nations qui se respectent, dès qu’un responsable essuie un échec dans sa mission, il n’attendra jamais de se faire renvoyer, c’est à lui de prendre la décision de s’en aller ! Chez nous, quoiqu’il boive le calice jusqu’à la lie, il est reconduit au poste à moult reprises voire récompensé de ses prouesses comme si rien n’était. De surcroît encore, il ne serait jamais audité ni poursuivi pour ses grabuges…. Il est bien vrai que cette responsabilité de désastres répétésincombe en premier lieu à l’Etat qui n’instaure pas de stratégie sportive de masse à même de faire épanouir les jeunes athlètes, en mettant en avant l’infrastructure idoine, la formation adéquate, l’enrôlement des cadres spécialisés dans telle ou telle filière sportive et injecter les fonds suffisants pour ce faire. Mais il y a pareillement lieu d’assainir, démocratiser et élargir la pratique sportive, de nature à voir occuper les centres de décisions des instances de gestion par seulement les compétences et les cadres civiques, en pleine éclosion, au lieu des actuels dinosaures !Le baron pierre de Coubertin, le fondateur de olympisme avait dit un jour : « Le sport s’affirme comme un élément essentiel du progrès essentiel ! »

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