Le général Mohamed Benchakroun Bakir  s’est éteint à Marrakech où il a été inhumé, samedi. Le départ du défunt a laissé une profonde tristesse parmi sa petite famille, ses connaissances et ses nombreux collègues et étudiants au sein des Forces Armées Royales.

Il est né et a vécu à Marrakech, où il a obtenu le baccalauréat au lycée Sidi Mohamed en 1956. Durant la même année, il a été parmi les premiers élèves-officiers qui ont répondu à l’appel de feu Sa Majesté le Roi Mohammed V pour obtenir une formation militaire. Il était, également, parmi les premiers militaires à intégrer «la promotion Mohammed V».

En 1956, il est entré à l’École militaire de Saint-Cyr, où il a poursuivi ses études et sa formation dans cette prestigieuse institution militaire.

C’est là qu’il a été orienté pour se spécialiser dans l’artillerie, dont il est devenu, plus tard, un commandant.

Aussi, grâce à sa solide formation et à son parcours distingué, il a pris le commandement du corps des blindés. A ce titre, le défunt a laissé le souvenir du commandant et de l’encadreur qui a formé  une génération de militaires.

En novembre 1975, le défunt s’est distingué par sa présence dans l’épopée de la Marche verte, où il a supervisé et encadré un groupe de volontaires. Dans ce cadre, il s’est distingué, également, comme un grand leader et encadreur.

Il a, ensuite, assuré la présidence de l’École d’état-major des FAR, pour clore en beauté son parcours professionnel et sa carrière militaire réussie.

Le général Benchekroun a travaillé sous le commandement des Trois Rois, et il est considéré comme l’un des cadres militaires les plus expérimentés des Forces Armées Royales.

Son décès a laissé une grande tristesse parmi tous ceux qui l’ont connu, travaillé avec lui ou qui ont bénéficié de sa formation.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait décoré le défunt de l’Ordre du Trône, du grade de Commandant.

Face à cette douloureuse affliction, nous présentons nos plus sincères condoléances et sympathie au camarade Mehdi Benchakroun, frère du défunt et membre de la présidence du Parti du progrès et du socialisme, à la famille du défunt et à tous ses collègues, ainsi qu’aux familles Benchakroun et Chraibi et aux familles alliées et proches.

Puisse le Tout Puissant leur accorder patience et réconfort et au regretté défunt Sa sainte miséricorde.

«Nous sommes à Dieu et c’est à Lui nous retournons».