Le poisson «met des cornes» !

coups à nos ressources halieutiques, déjà mises à mal par les barons de la pêche hauturière.

La surexploitation démesurée et le monopole cynique continuent à peser sur le secteur qui, en dépit des innovations de la stratégie nationale, en cours d’application, ne saurait respirer sous l’eau, sans le déracinement des bonnets hégémoniques sur terre. Sans trop tourner le fer dans la plaie, on dira bien que le secteur de la pêche maritime est constamment sujet à des rebondissements fâcheux en termes de gouvernance.
Dans les précédentes livraisons, on avait en permanence dénoncé les multiples dysfonctionnements au niveau des pêcheries, notamment hauturières et des gestions financières. On retiendra pareillement dans cet ordre d’idées l’émergence des majors de la pêche qui exercent une mainmise dans le domaine, mais aussi une arrogance inouïe vis-à-vis des marins. A cet égard, nombre d’intervenants ne cessent de «vomir» les maux qui paralysent le secteur, aussi bien au niveau des ports de pêche où les dysfonctionnements continuent à sévir que des pêcheries où les lobbys ne cessent de maintenir l’hégémonie. En effet, la surexploitation étrangère est basée sur les rapports de l’institut national de la recherche des pêches maritimes qui confirme cette régression excessive sans précédent des captures, à cause des surpêches étrangères. Les partenaires étrangers notamment ibériques et européennes, estiment les opérateurs de la pêche à Agadir, sont censés renforcer les rapports d’échanges fructueux dans les domaines de l’élevage, la recherche scientifique, la transformation, la valorisation des produits de mer et autres initiatives allant dans le sens de l’octroi des investissements, la multiplication des chances d’emploi et l’amélioration de la plus-value de la productivité des ressources poissonnières nationales. Il est à rappeler, à ce propos, les dispositions du plan Halieutis qui prône, en particulier, de mettre en avant une pêche marocaine pérenne, compétitive et performante. Ceci étant, il convient de constater également que notre pays, considérant la pêche comme un pilier de l’économie nationale, n’est toujours pas en mesure de préserver cette primauté, en mettant sa ressource halieutique à l’abri de toute voracité excessive, de favoriser les intérêts légitime des ressources humaines, d’assurer la fluidité et l’acheminement du produit, dans ses différentes phases, depuis la capture jusqu’à la commercialisation, en passant par la criée et le pont-bascule, de consolider le marché intérieur, car le prix de la consommation devient trop exorbitant pour la bourse les populations…
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