Le PPS au Parlement

Réalisé par M’Barek Tafsi 

Abdellah Bouzidi au nom de l’opposition

«Quel est le plan gouvernemental de relance de  l’emploi, à l’issue de la crise?»

Le député Abdellah Bouzidi, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des Représentants, a adressé, au cours de la séance des questions orales du lundi 13 juillet, une question, au nom des groupes et du groupement de l’opposition, au ministre de l’emploi et de l’insertion professionnelle, au sujet du plan de relance de l’emploi, à l’issue de la crise liée à la Covid-19.

Il l’a interrogé aussi sur l’évaluation faite par le gouvernement des répercussions de la pandémie sur le marché de l’emploi et le système de production en général ainsi que sur les mesures incitatives prises pour la préservation des postes d’emploi et l’indemnisation des travailleurs en arrêt de travail.

Il lui a demandé ensuite d’informer les députés des mesures, décidées après la reprise des activités, pour assurer aux travailleurs toutes les conditions requises de sécurité sanitaire et éviter l’apparition de nouveaux foyers épidémiologiques professionnels.

En d’autres mots, la question du député portait sur le plan de relance de l’emploi, adopté par le gouvernement, pour faire face aux répercussions de la crise liée à la Covid-19 et ce dans le cadre des mesures prises pour la relance des activités économiques dans l’ensemble.

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Said Idbaalli

Essaouira ne tire aucun profit de ses trois barrages

Le récent naufrage du chalutier «Marmare», qui a fait des morts  parmi  les marins pêcheurs, issus de  «Hahane» dans la commune « Idda ou Gazou» (province d’Essaouira)  illustre l’anarchie qui règne dans ce secteur en l’absence de tout contrôle, la vétusté des embarcations et l’absence des conditions les plus élémentaires de sécurité qui y règnent, a affirmé le député Said Idbaalli, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des Représentants.

Commentant les réponses du ministre de tutelle lors de la séance des questions orales du lundi 13 juillet, le député a rappelé que la plus grande partie des marins ne sont pas assurés des risques auxquels ils sont exposés. Ils ne sont pas non plus inscrits à la Caisse nationale de sécurité sociale et encourent de surcroit le risque d’être à tout moment licenciés abusivement par leurs employeurs.

Pire encore, la majorité d’entre eux n’a pas bénéficie du soutien financier du Fonds de gestion de la pandémie de la Covid-19, a-t-il dit avant de s’interroger sur l’utilité des fonds des représentations professionnelles et du fonds d’aide du marin, sensés apporter aide et assistance aux marins pêcheurs et à leurs veuves. Evoquant le volet agricole et en particulier les effets de la sécheresse qui sévit dans le pays et en particulier à Essaouira, le député a indiqué que les trois barrages sis dans la région ne profitent guère aux agriculteurs de cette province, qui avait connu dans un passé très récent un autre drame des victimes d’une bousculade pour quelques kilogrammes de farine de blé. Quinze personnes avaient péri dans ce drame parmi les femmes et hommes, venus percevoir leur part de la charité distribuée par des bienfaiteurs. 

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Fatima Zahra Barassat 

Le gouvernement assiste en spectateur à la violation du droit de travail

Le gouvernement assiste en spectateur à la violation de la législation du travail par les entreprises dans le cadre de l’exploitation abusive des travailleuses et des travailleurs, qui ne sont pas souvent déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), selon la députée Fatima Zahra Barassat, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants.

Dans une riposte aux réponses du ministre de l’emploi et de l’insertion professionnelle, lors de la séance des questions orales du lundi 13 juillet, la députée lui a fait remarquer le paradoxe des chiffres officiellement rendus publics.

C’est ainsi que la CNSS ne fait état que de 3,5 millions de salariés actifs déclarés sur une population active de 20 millions, a-t-elle rappelé.

Pour sa part, le ministère indique qu’il ne dispose que d’un nombre insignifiant d’inspecteurs de travail pour contrôler et faire appliquer la législation du travail relative notamment à la déclaration des salariés à la CNSS.

Quant aux moyens de sévir contre les contrevenants, ils font tout simplement défaut.

En cette période de post-corona et à la lumière des mesures prévues dans le cadre de la Loi de Finances rectificative 2020, il semble que l’on ne doit pas s’attendre à une relance du marché du travail et à la création de l’emploi, sachant que cette crise a dévoilé au grand jour l’ampleur de la pauvreté et de la précarité au niveau national. Et ce sont surtout les jeunes qui vont en pâtir, a-t-elle martelé.

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