Le Wydad Casablanca continue de manger son pain noir en quittant la Coupe arabe des clubs champions suite à une défaite à Sousse (1-0) après le nul à domicile (0-0) pour le compte du 2e tour de cette compétition.
Après avoir montré ses limites à défendre son titre en Ligue des Champions d’Afrique (élimination par l’ESS d’Algérie au Cap des quarts de finale), le WAC s’est fait sortir de la même compétition en Coupe arabe par l’autre ESS de Tunisie. Cette élimination précoce vient tout juste après celle concédée en Coupe du Trône en demi-finale face à la RS Berkane. Ce qui devrait plonger les Rouges dans le vide si ce n’est le doute et la colère.
Ces coups durs et successifs semblent plus ou moins logiques pour les Rouges qui souffrent toujours de leur mauvaise gouvernance ayant causé une grande panne technique de l’équipe depuis le départ surprenant de l’entraineur tunisien Fawzi Benzarti en pleine compétition continentale de Champion’s League où les Rouges étaient en nette ascension après avoir remporté la Supercoupe d’Afrique.
Certains inconditionnels et d’autres composantes de l’équipe ont jugé utile de demander au président du WAC, Said Naciri, de faire revenir le coach Benzarti. Dans ce cas-là, la boîte des Rouges serait en mesure de faire changer d’entraineur pour la 5e fois en moins d’une année. Après Houcine Ammouta avec lequel le WAC a pu remporter le doublé, Botola et Ligue des Champions en 2017 avant de partir suite à une élimination prématurée et inattendue au Mondial des clubs ainsi qu’une série de résultats négatifs au championnat national, le WAC a continué avec Benzarti, puis Abdelhadi Sektioui et maintenant le Français René Girard. Cela sans oublier l’autre français, Noël Tosi, annoncé en tant que manager général et qui était d’un passage court, un seul match sur le banc, avant l’atterrissage de son compatriote Girard.
Tous ces techniciens ont fait ce qu’ils ont pu, notamment Sektioui qui a eu le courage de remplir le vide laissé par Benzarti avant l’élimination sévère en Champion’s League. Sektioui a payé les pots cassés en assurant l’intérim d’un coach, parti de son propre gré, en optant pour la direction de son équipe nationale tunisienne. Girard, lui, n’a tout simplement pas pu réaliser le déclic psychologique des Rouges en se faisant éliminer à double reprise (Coupes arabe et du Trône).
Que reste-il donc à faire pour ce dernier coach qui s’est dit que son équipe était face à un adversaire tunisien bien difficile et bien déterminé à remporter la victoire avant d’avouer que lui et son groupe ont commis bien des erreurs qui ont été fatales…
Normal pour un coach qui ne connait pas bien la boîte mais qui reste lui aussi menacer de connaitre le même sort que ses prédécesseurs.
Quelle serait donc la prochaine réaction des décideurs du club des Rouges… ?
Pourraient-ils garder leur actuel coach, le 5e en 9 mois, ou continueront-ils de prendre l’entraineur comme bouc émissaire… ?
Une chose reste sûre et certaine, les responsables du club travaillent sans aucune réelle vision stratégique à long ou moyen terme.
Quoi qu’il en soit et avec ou sans Girard, la mission semble très compliquée pour remettre la formation du WAC sur les rails, surtout qu’il ne reste plus rien à jouer que la Botola pour qu’il puisse espérer sauver une saison qui a déjà mal débuté.
Dans l’ensemble, les Rouges risqueraient une saison blanche puisque la situation s’annonce plus difficile. Car, en plus de la saison qui est encore longue et chaude, plusieurs clubs sont là pour le même objectif de finir en champions…