Le combat que mène notre pays, sans répit pour circonscrire l’hécatombe et recouvrer la sérénité au sein du peuple, en réel ballotage, dénote d’un profond sens de conviction nationale. La notion de l’Etat et ses Institutions sont plus que jamais, mises en évidence, dans une approche de mutualité exemplaire.
A cet égard, sous l’Egide d’une Monarchie raisonnée et clairvoyante, la société se meut à travers ses multiples Autorités, avec cœur et hardiesse, afin de juguler le fléau et écarter ses menaces. Au vu de ce fait visible à l’œil, il va sans dire que notre pays ne s’était, en fait, point renoncé à asseoir les fondements du concept du Public dans le mécanisme de l’Etat.
En dépit de certaines bribes de privatisation, insérées par-ci, par-là, dans le divers éventail du tissu socio-économique, on notera que les socles de base du champ actif de la Nation sont restés attachés au giron de l’Etat, quoique le système prôné s’imprègne résolument dans une tendance plutôt libérale.
Les voix que certains commis de l’Etat ont levée en vue de privatiser des secteurs clés, se sont vouées à l’échec, au même titre que ses homologues ayant incité à engouffrer le pays dans le labyrinthe du conservatisme béat. Ni les unes ni les autres n’ont pu résister à la volonté commune, du Souverain et du Peuple, d’édifier un État fort de «démocratie, de modernité et de progrès».
Aujourd’hui, alors qu’on s’affronte à ce cataclysme viral, on se rend compte de la véridicité optionnelle de notre pays, en ayant fondé l’Etat sur le piédestal du public. Ce choix mis à l’épreuve, est, de plus en plus, de mise et ouvre, sans nul doute, des horizons prometteurs. A ce propos, on ne pourrait passer sous silence l’aveu du président néo-libéral de France, à propos de l’effondrement du système sanitaire, littéralement à la merci du privé.
On relèvera aussi la «vulnérabilité» hallucinante de moult nations ultra-développées qui semblent dans l’incapacité de tirer profit de leur armada de pointe, à l’image des États-Unis. Faut-il avancer que c’est tout un système capitaliste qui «s’effondre», en faveur de son rival socialiste qui se manifeste, par la recrudescence de la Chine, la Russie, le Cuba… ? Il paraît bien que la conception de l’inclusion de l’Homme dans le canevas du modèle de développement, revient en puissance en supplantant celle basée sur le profit et l’exploitation.
Un net constat que le chef du Parti communiste italien, en plein marasme épidémique, n’a pas manqué de décrier solennellement, en fustigeant les tares et les avatars d’un système en désastre. Le Maroc ferait donc mieux de s’aligner aux vitalités de l’Histoire, en mettant l’Homme en plein centre de ses politiques publiques dont la Santé, l’Education et l’Emploi doivent constituer l’épine dorsale de l’essor.