Le Raja Casablanca est victime de l’arbitrage africain de la CAF mais aussi et surtout de ses dirigeants. Il est fort possible que le club des Verts signe une année blanche avec mention. Il se dirige doucement mais sûrement vers une saison sans aucun titre ni même la moindre et simple distinction, ici et là.
Après les éliminations successives et sévères en Coupe du Trône par un club de Division 2, et en Coupe arabe, voilà maintenant les coups durs qui se poursuivent. Le Raja met pratiquement les deux pieds hors de la compétition africaine de la CAF. Le Raja, tenant du titre, n’arrive toujours pas à goûter à la saveur de la victoire et risque de rester sur sa faim en se déplaçant lors de la dernière journée de la phase de poules chez le club congolais, AS Otohô Oyo, qui est condamné à gagner pour espérer se qualifier. Une éventuelle défaite ne serait que logique pour le Raja qui reste bon dernier de son groupe avec 4 matches nuls dont le plus récent contre le Hassania Agadir toujours en course pour la qualification et une défaite amère face à la RS Berkane qui venait de se qualifier avant terme après sa 3e victoire au détriment de l’équipe congolaise (3-0). Ce qui permettra à la formation des Oranges de terminer en tête du groupe quel que soit le résultat du dernier match contre le Hassania.
Mais pour qu’on soit objectif dans notre analyse et honnête dans notre jugement, disons-le franchement. L’équipe de Berkane a été poussée par l’arbitrage qui a faussé les résultats des matches respectivement contre le HUSA et le Raja. Après une victoire déméritée au détriment de l’équipe soussie (2-1), la formation de Berkane a été sauvée une seconde fois par l’arbitre camerounais qui a usé de tous les moyens pour priver le Raja d’une victoire des plus méritées. D’ailleurs, la réaction de la CAF n’a pas tardé pour sanctionner cet arbitre hors du commun. Mais celà ne doit absolument pas s’arrêter là pour une équipe piquée dans son amour propre par un arbitrage scandaleux qu’on n’a pas vu dans les stades africains depuis plusieurs décennies. Car il ne s’agit guère de simples erreurs de l’arbitre qui a fermé les yeux sur pas moins de 3 penalties en faveur du Raja en plus de son but dans le temps additionnel.
Cela en plus du jeu agressif des Berkanis qui ont été souvent épaulés par ledit arbitre allant même jusqu’à les conseiller de ne pas commettre des fautes dans la surface des réparations pour ne pas l’impliquer directement et afin de ne pas éveiller les soupçons.
Du Jamais vu… Et puis, le Raja a demandé qu’une enquête soit ouverte afin de clarifier les choses et contrecarrer les malfaiteurs qui sont derrière l’arbitre. Ce qui reste normal pour diagnostiquer les corrompus dans leur racine. En attendant que la CAF et ses hommes puissants réagissent d’une manière franche et courageuse, disons également que cette mascarade voire cette boucherie de l’arbitre camerounais ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. Car le Raja a également ses responsabilités directes non seulement dans cette mauvaise prestation africaine mais aussi dans toutes les compétitions ratées, ici et ailleurs dont la Botola où l’équipe passe d’une défaite à l’autre.
Le Raja qui reste loin de jouer pour le titre ni même de terminer sur les 2e ou 3e places du podium menant vers les compétitions africaines ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Ses dirigeants doivent assumer et s’assumer en raison du changement d’entraineur en mi-saison. L’Espagnol Garrido avec lequel les Verts ont remporté 2 titres en autant de saisons (Coupe du Trône et de la CAF) a été tout simplement remercié pour cause d’une simple « semi-défaite » en Coupe arabe. Il a été remplacé par un coach français, Patrice Carteron, qui n’a pas pu sortir le club du bout du tunnel.
Qu’en pensent les dirigeants rajaouis qui ne savent plus sur quel pied danser ni à quel saint se vouer…?