Le sélectionneur national, Walid Regragui, a déclaré vendredi, lors de la conférence de presse d’après-match, que le match contre le Niger constitue une précieuse source d’enseignements pour la suite du parcours de l’équipe nationale, que ce soit en Coupe d’Afrique des Nations ou lors des éliminatoires du Mondial 2026.
«Le but encaissé face au Niger a été un rappel utile de la réalité du terrain. Il nous a permis de réagir avec une bonne demi-heure de jeu en fin de match et un état d’esprit exemplaire de la part des joueurs».a analysé Regragui après la victoire 2-1 du Maroc lors de la 5ᵉ journée des éliminatoires africaines du Mondial 2026, dans le groupe E.
Il a souligné que cette victoire était méritée et s’est réjoui de l’impact positif des changements opérés au cours de la rencontre.
«Il nous reste encore du travail avant la CAN. Certains statuts dans l’effectif pourraient évoluer, car lorsque des joueurs se démarquent, cela nous offre davantage d’options». a-t-il ajouté, précisant qu’il dispose de nombreuses alternatives sur le banc.
«Ce type de match est essentiel dans notre progression vers la CAN. Ils nous permettent de grandir et de nous améliorer»., a conclu le sélectionneur national.
Badou Zaki : « Un manque de fraîcheur, mais une équipe compétitive »
«Le sélectionneur de l’équipe nationale du Niger, Badou Zaki, a exprimé sa gratitude envers le public d’Oujda et le club de la Mouloudia pour l’accueil chaleureux et les conditions optimales offertes à sa sélection en vue de sa préparation. Après le match face au Maroc». il a également tenu à rendre hommage aux Lions de l’Atlas et à leur entraîneur, walid Regragui, qu’il considère comme le meilleur coach africain.
Selon lui, le Maroc a toutes les cartes en main pour remporter la CAN 2025, qui se déroulera sur son territoire. Il met en avant la qualité de l’effectif et le travail du sélectionneur, tout en soulignant que le résultat du match (2-1) ne reflète pas forcément la domination marocaine. «On ne peut pas juger une équipe sur le fait qu’elle ne gagne pas avec un large score. Parfois, des considérations tactiques rendent les rencontres plus compliquées, même pour les grandes nations du football. Ce qui compte, c’est que le Maroc sait gagner, et c’est sa plus grande force»., a-t-il affirmé, convaincu que le trophée continental restera au Maroc.
Sur un plan plus personnel, Zaki a admis que coacher contre son pays d’origine avait été une épreuve difficile. «En tant qu’ancien international marocain, donner des consignes contre mon équipe de cœur a été une situation éprouvante», a-t-il confié.
Concernant la rencontre, il a insisté sur l’intensité tactique et la concentration nécessaires face à une équipe de la trempe du Maroc. «Nous avons bien étudié leurs déplacements, mais la moindre baisse du régime nous aurait coûté cher. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit».
Enfin, Zaki a attribué la défaite de son équipe à un manque de préparation physique, directement lié aux contraintes logistiques et budgétaires du Niger. Il a expliqué que l’arrivée tardive de plusieurs joueurs expatriés avait eu un impact sur la performance collective et sur la non-qualification du Niger pour la CAN 2025. Toutefois, malgré la domination attendue du Maroc dans la compétition.
