Circonscription législative de Jerada
Il tient à mener une campagne électorale propre. Pour lui, les élections constituent la voie unique pour mener le changement en élisant des représentants crédibles, faisant preuve de probité.Saïd Merzougui, tête de liste du Parti du progrès et du socialisme (PPS) dans la circonscription législative de la ville de Jerada souligne que l’acte d’abstentionnisme ne sert à rien, loin s’en faut, il favorise l’émergence de certains élus motivés par des intérêts personnels, pur jus.
« La ville du Jerada, berceau du mouvement ouvrier dans les années 70 et 80 et 90 mérite des élus qui portent haut et fort les aspirations des citoyens, capables de contribuer à l’élaboration des politiques publiques », note-il en substance. « Nous veillons à faire une campagne de porte-à-porte en vue de convaincre les gens à l’utilité du vote et barrer, par conséquent, la route aux corrompus », déclare-t-il avec instance au journal Al Bayane. Malheureusement, ajoute-t-il, « nous subissons une concurrence malsaine de certains candidats, mais cela n’entame en rien notre détermination à mener jusqu’about notre combat électoral. » Pour le militant du PPS, « celui qui vend son vote est pareil à celui qui trahit sa patrie. »
Titulaire d’une licence en sciences juridiques, militant associatif et syndical et fonctionnaire à la Commune de Jerada, Saïd Merzougui, fait savoir que sa candidature incarne la volonté des habitants de la ville. Autrement dit, sa candidature a été faite sur insistance des jeunes qui ont crée une plateforme intitulé « orientation générale » afin de trouver un consensus autour du candidat idéal de la ville . D’ailleurs, le candidat du PPS est connu pour sa sympathie avec les détenus du Hirak qu’a connu la ville en 2019 et son fort soutien au mouvement des diplômés chômeurs. Ce qui lui a valu auparavant plusieurs arrestations.
Abordant dans le même ordre d’idées, notre interlocuteur confie que son adhésion aux rangs du PPS a été faite par conviction et rien d’autre. « Le PPS est un parti qui est doté de principes visant la défense de la justice sociale et territoriale, plaçant l’être humain au cœurs des politiques de développement », note-t-il. Said Merzougui, se rappelle encore, lorsqu’il était enfant, des interventions parlementaires du feu Ali Yata. « Ce fut un fin orateur, qui exprimait ses idées sans ambages ni tergiversations, voire un modèle à suivre en matière de l’action parlementaire », conclut-il.
Khalid Darfaf