Comme précédemment évoqué, l’artiste-peintre Abdelaziz Lourhraz expose dans la galerie Mohamed Fassi, sis au siège du ministère de la culture à Rabat.
Le coup d’envoi de cette activité artistique a eu lieu mardi 18 décembre dernier devant un parterre d’intellectuels, de plasticiens de grande renommée, ainsi qu’une pléthore de médias de tous bords. Une ambiance conviviale a marqué cette exposition, de bout en bout, lors de ce vernissage auquel ont pris part également des critiques d’art et une flopée de créateurs de tout acabit.
Toutes les œuvres amoureusement et savamment affichées, avec finesse et raffinement, selon les thèmes de pensée suggérées, exercent un véritable pouvoir fantasmagorique qui tend à se détacher furtivement de la toile et à aller se loger dans l’imaginaire des convives. Toutes les résonances qui dégagent des prestances proposées renferment un fil conducteur qui harmonie l’ensemble de la collection, tout en s’appropriant un cachet singulier, les unes que les autres. Baignant dans l’univers du fantasme hallucinant, le produit créatif force l’admiration.
En effet, face au tableau incitatif et interpellant, on cède, corps et âme, non sans enjouement à la sublimité de l’art, dans tous ses éclats. Le héros de cette cavalcade qui n’est autre que le jeune talentueux Abdelaziz Lourhraz, se lance dans une ébauche chatoyante où la couleur et l’ondulation font la loi, mais avec une cohésion et une complicité abracadabrantes, sous le charme du coup de pinceau féerique. On ne peut donc résister à cette myriade de splendeurs qui s’offrent magistralement aux yeux et qui s’opèrent d’une méticulosité et d’une dextérité saisissantes.
Abdelaziz Lourhraz aura donc conquis l’assistance par son style innovant où l’abstrait n’est nullement une sécrétion artistique figée, stéréotypée et morne. Bien au contraire, l’image ensorcelante qui en ressort invite à la béatitude et à la sérénité des sens. L’artiste aura aussi réussi avec brio, son pari, tenu sa promesse de pouvoir enivré et exalté cette pléiade de connaisseurs en l’art plastique, fort emmitouflée dans les effets magiques de l’ébahissement. Pour cet artiste tenace et ambitieux, il n’y a pas plus rassurant et auto-satisfaisant.
En effet, Abdelaziz Lourhraz s’est fait lentement mais sûrement, son petit bout de chemin de gloire, par sa persévérance sans relâche. Depuis déjà des lustres, il s’affirme excellemment sur la scène plastique nationale. Toujours en quête du bon, du bien et du beau, il se sacrifie pour montrer de quel bois il se chauffe, un peu partout dans le royaume et à l’étranger. Sans ambages, il se fait un nom parmi ses compères, par la qualité et la pureté de son répertoire et surtout son glamour fort et attachant à l’art plastique. La récompense ne tarde pas à venir…
Saoudi El Amalki
