Un hold-up tel qu’on n’aurait jamais vu !

Le titre mondial que le magasine sportif France-Football décerne chaque année, au meilleur joueur de la planète, a suscité encore une fois, un tollé général dans les milieux du sport roi. Certes, la consécration cette fois-ci, était indécise, car les concurrents furent nombreux et nul n’émergeait du lot, à la différence de la postulation d’antan où Lionel Messi et Cristiano Ronaldo s’alternaient durant la dernière décennie du siècle. Toutefois, d’aucuns n’auraient pensé que la palme serait remise, pour le compte de l’année écoulée, à la Pulga, comme on s’amusait de le surnommer. D’emblée, personne n’oserait contester la prééminence d’un génie qui, pendant plus de vingt ans, ne cesse de trôner sur le toit du monde, en compagnie du phénix portugais. Mais, à coup sûr, l’un et l’autre étaient en deçà de la suprématie habituelle et, en toute logique, ne sauraient prétendre à l’émail suprême, tout en restant malgré tout au sommet de leur prestance. Bien d’autres prétendants affichaient, lors de l’année précédente où la pandémie sévissait en recrudescence, un ascendant tonitruant dans les compétitions respectives. Sauf qu’à la surprise quasiment totale, le prix revenait au virtuose argentin alors qu’on s’attendait à primer Lewandowbsky ou Gorginho ou encore Benzema. En effet, le premier excellait par sa régularité et surtout pulvérisait les plus hermétiques des défenses européennes, tandis que le second remportait la champions league et celle des leaders d’Europe et que le dernier survolait toute cette pléiade par une constance hallucinante tout au long de ces deux années consécutives. Il sera donc inadmissible de s’accrocher, il est vrai, à un as, mais dont l’ultime parcours semblait être mi figue, mi raisin, hormis la Copa America, tirée par les cheveux. Il va sans dire que la « confiscation » dont est victime le canonnier polonais, tombait comme une douche froide sur les fans non seulement du goleador bavarois, mais de tous les adeptes du fair-play du monde entier. Sans rien enlever de la qualité du fin natif de Rosario, il serait déplorable de se déployer dans une telle injustice, puisqu’il va de la crédibilité de la revue et de l’éthique de l’émulation sportive. Sans verser non plus dans la polémique gratuite, il ne fait pas doute que cet arbitraire avéré ne fait qu’attiser des animosités dans les milieux de la pratique footballistique, déjà rongée par les disparités montées de toutes pièces par les trusts financiers et les bonnets des multinationales. Pour calmer au plus vite, les esprits en ébullition, on a pris la peine de créer d’autres prix destiné sur le cas d’espèce à Robert Lewandowsky, avec ce nouveau prix de « consolation » qu’on baptiser « meilleur buteur ! »

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