Yennayer 2973 est fêté en grande pompe

Au siège national du PPS

Mohamed Nait Youssef

Il est 15h. Un  jeudi 12 janvier 2023. Au siège national du Parti du progrès et du socialisme (PPS), la fête célébrant le nouvel an amazighe a battu son plein. En effet, des acteurs associatifs et politiques, artistes et différentes personnalités des mondes de la culture, des arts et de la politique ont afflué nombreux pour célébrer dans la joie, le partage et la convivialité Yennayer 2973. Tout le monde y était. Ce fut également un temps de retrouvailles pour renouer les liens, consolider les amitiés et débattre autour des questions touchant l’amazighe et sa mise en œuvre. À vrai dire, joindre l’utile à l’agréable. Au hall du siège où sont exposés des produits du terroir, des plats traditionnels, des artistes, mais aussi des invités vêtus des costumes amazighs représentant les différentes régions du pays, se sont réunis avant de descendre dans la mythique salle de Ali Yata.

Ainsi, une ambiance joviale a enveloppé les lieux. C’est en effet l’essence de cet événement festif remontant à plusieurs siècles. En outre, et au-delà de sa portée symbolique et historique, cette année, comme les précédentes d’ailleurs, la revendication se renouvèle pour reconnaitre Yennayer comme fête nationale et jour férié, payé et chômé. L’attente se fait ainsi longue. Par ailleurs, pour ouvrir le bal des festivités, le PPS et son groupe parlementaire ont organisé une conférence intellectuelle et politique placée sous le thème : «L’amazighe entre la constitutionnalité et les défis de la mise en œuvre», avec la participation du secrétaire général du PPS, Mohamed Nabil Benabdallah, du ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mehdi Bensaid, du président du groupe du Progrès et du Socialisme (PPS), Rachid Hamouni, de la députée Khadija Arouhal et du coordonnateur national du secteur de la culture, des arts et de la communication relevant du parti, Lahoucine Chaâbi.

La conférence était un temps fort pour mettre le point et de dresser le bilan de l’amazighe sur tous les plans : politique, constitutionnel, culturel, administratif, entre autres. Le débat et les échanges étaient riches et fructueux ayant connu la participation des différents acteurs du tissu associatif et du mouvement amazighe. Juste après, deux hommages ont été rendus à deux militants et figures de proue : Ismaïl Alaoui, Président du Conseil de la présidence du parti et Hannou Maâmar Allali, membre de la même instance. La musique amazighe était au rendez-vous. Le verbe, les mélodies du groupe Ribab Fusion, l’un des groupes artistiques incontournables qui ont pu imposer leur identité musicale sur la scène artistique au Maroc et même ailleurs, a mis le feu sur scène. L’ambiance était au summum.

L’infatigable et talentueux artiste Bouhssine Foulane, leader du groupe, a fait bouger la salle en chantant les beaux titres de son répertoire musical. Les rythmes des cimes de l’Atlas ont été joués par la troupe Itran Atlas Art Amazigh sous la direction de Abdelouhab Sefrioui, Hakima Meknassia et Rachid Ousdan. Loutar et la poésie amazighe ont rimé avec les mouvements rythmés des danseuses. La soirée a été clôturée en beauté par l’artiste et chanteur amazigh  Abdou Tajir.

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