Au moment où notre pays, à l’instar de nombre de ses pairs sur la planète, s’ingénie pour sortir indemne de la pandémie, les séparatistes, épaulés vainement par leurs protégés du voisin de l’Est, se tortillent tel un serpent étêté, pour vivoter dans l’immondice.
Abandonnés à leur sort, en ces moments épidémiques, les sécessionnistes tirent des cartouches mouillées en l’air. Le coup cinglant que la ministre des affaires étrangères espagnole vient de leur asséner en interdisant l’exhibition de leur « torchon » dans les lieux publics ibériques, accentue de plus belle leur désillusion qui rend les ultimes soupirs de leurs supercheries.
En fait, ce qu’on disait tout bas, se dit, maintenant, au grand jour. C’est ce que semble dire les composantes de la société du voisin de l’est. Aussi bien dans l’instance de députation que dans le champ politique et médiatique, on n’a plus la boule à la gorge de vomir ce qui gène dans les tripes et cracher ce qui ne va pas.
Le camp séparatiste en à ras le bol et, progressivement, marmonne son malaise, en mal de vivre, après plus de quarante ans de chimères. Même son de cloche dans le camp des protecteurs dont le peuple, fort désabusé de cette mascarade, fait pression dans le pays, sous les affres de l’exclusion et de l’oppression.
La junte, vieillotte et rétrograde, ne sait plus à quel saint se vouer, face à la rébellion imminente. Ce qui devrait arriver, arrivera, sans doute. La malédiction du mauvais voisinage sonnera le glas, diraient les superstitieux de l’autre côté de la frontière cadenassée.
Durant plus de quatre décennies, on s’est amusé à mener la vie dure aux voisins, pour s’accaparer le mirage hégémonique, au détriment des peuples respectifs, en quête de la paix et de la concorde. A présent, les algériens n’en peuvent plus, eux qui ont milité, aux côtés des marocains, pour le recouvrement de l’indépendance. Ils ne sont plus dupes, car, à la longue, les menteries se dévoilent et succombent comme des fétus de paille.
Le gaz et le pétrole qui leur devraient être destinés pour l’essor et la prospérité de leur existence, sont pillés et versés dans les comptes bancaires de l’Occident. La chimère séparatiste qui faisait office de canular se dissipait telle une brume à l’horizon écarlate. L’heure de vérité s’apprête à retentir…
L’intelligentsia, à l’image de Rachid Boudjedra et consorts, resserre l’étau et émarge une clameur au nez de ces galonnés pisse-froids. L’Etat est aux abonnés absents. Qui sème le vent, récolte la tempête, disait la maxime de naguère ! L’Algérie, au peuple vaillant et téméraire, souffre le calvaire et tâtonne la gâchette de la mutinerie. Son printemps, encore plus déchaîné, s’entrevoit dans les écumes de la mer désormais, le changement tant attendu par les populations miséreuses, est à peine quelques lieues ! On ne peut alors que déplorer cette situation dont les griefs débordent de toutes parts.
La partie cachée de l’iceberg se découvre sans cesse, à l’instar des camps de Tindouf dont les réfugiés se lamentent et se révoltent, à longueur de journée. Le fil du mensonge est court, a-t-on toujours envie de dire, dans de telles circonstances scabreuses!