Bourses internationales
A Wall Street, l’indice élargi S&P 500 a terminé sur un record jeudi, dopé par un bon indicateur de l’emploi américain et par les secteurs de la consommation et des technologies.
Selon des résultats définitifs, l’indice Dow Jones a conclu proche de l’équilibre à 35.603,08 points (-0,02%), le Nasdaq, à forte concentration technologique, a gagné 0,62% à 15.215,70 points et le S&P 500 a engrangé 0,30% pour atteindre un nouveau record à 4.549,78 points.
Sept des onze secteurs du S&P 500, indice le plus représentatif du marché américain, ont conclu dans le vert à commencer par le secteur des produits de consommation qui comprend les constructeurs automobiles.
Tesla a ainsi boosté l’indice, de même que celui du Nasdaq, alors que, fort de résultats solides, le constructeur de voitures électriques a vu son titre bondir de 3,26% pour atteindre le nouveau sommet de 894 dollars.
Le groupe d’Elon Musk, qui avait annoncé ses résultats trimestriels après la clôture mercredi, a affiché un chiffre d’affaires en hausse de 57% et un bénéfice de 1,6 milliard de dollars, quasiment multiplié par cinq par rapport à un an plus tôt.
En revanche, IBM, qui fait partie du Dow Jones, a plombé l’indice après une chute drastique de 9,56% à 128,33 dollars provoquée par des résultats trimestriels décevants. De juillet à septembre, le géant de l’informatique a dégagé 1,1 milliard de dollars de bénéfice net, contre 1,7 milliard il y a un an à la même période.
American Airlines a été saluée (+1,90% à 19,89 dollars) après des résultats meilleurs qu’attendu pour le troisième trimestre malgré la montée progressive du variant Delta du Covid-19 au cours de la période, qui a freiné la reprise du trafic aérien. Sa rivale United, qui avait annoncé mardi une amélioration des comptes, même si elle reste en pertes sans les aides ponctuelles du gouvernement, a aussi été soutenue (+1,68% à 46,72 dollars).
Le groupe de services de paiement Paypal, qui est dit intéressé par le rachat au prix fort du réseau social Pinterest, a été sanctionné (-5,86% à 243,21 dollars) tandis que son rival Square a engrangé 3,81% à 265,08 dollars. Le réseau de partage de photos Pinterest a lâché quant à lui 2,12% à 61,35 dollars.
Deuxième essai réalisé pour WeWork
Le spécialiste des bureaux partagés WeWork a fait son entrée en Bourse deux ans après une introduction avortée sur le marché new-yorkais et une saga aux multiples rebondissements qui a failli faire imploser le groupe.
Dirigée par de nouveaux responsables, la compagnie a fusionné avec la « SPAC » (Special purpose acquisition company) BowX, un moyen très en vogue de s’introduire en Bourse plus facilement.
Coté sous le symbole WE, le titre a gagné 13,49% à 11,78 dollars, alors que le titre de la SPAC avait clôturé à 10,38 dollars la veille. Cela valorisait la compagnie à plus de 9 milliards de dollars, sans rapport avec les 47 milliards de dollars de valorisation théorique visés en janvier 2019.
Au rang des indicateurs, les nouvelles étaient bonnes du côté du marché du travail aux Etats-Unis où les inscriptions hebdomadaires au chômage ont continué à reculer mi-octobre, atteignant un nouveau plus bas depuis le début de la pandémie. Les demandes d’allocations chômage se sont inscrites à 290.000 la semaine dernière, 6.000 de moins que la semaine précédente. Les analystes misaient sur 303.000 demandes.
Ces chiffres ont donné du tonus au dollar, reparti à la hausse après un plus bas en trois semaines la veille, alors que se profile à l’horizon de la fin de l’année, la diminution des injections de liquidités par la Banque centrale américaine (Fed).
Les rendements obligataires sur les bons du Trésor à 10 ans se sont nettement tendus à 1,69% contre 1,65% le jour d’avant.