Afric Industries sous pression

Après la baisse de 22% des bénéfices en 2016, Afric Industries a vu son résultat net, au premier semestre 2017, reculer de 6% à 3,1 millions de DH. Aussi, le chiffre d’affaires semestriel a baissé de 7% à 20,6 millions de DH.

En particulier, la société a annoncé que sa deuxième activité de menuiserie & accessoires, a enregistré une baisse des réalisations vu la dépendance des marchés signés. Aussi, pour rassurer, Afric Industries a indiqué que son activité principale de papiers abrasifs (91% du chiffre d’affaires) a affiché, au premier semestre 2017, une reprise avec une croissance des revenus de 13,5%.

Pour sa part, le résultat d’exploitation a baissé de 4% à 4,5 millions de DH, ce qui fait ressortir une marge opérationnelle de 22%, en amélioration de 80 points de base. Dans le même sillage, le résultat net a diminué de 6% à 3,1 millions de DH.

Toutefois, pour les perspectives, Afric Industries annonce un chiffre d’affaires constant de 42 millions de DH avec un résultat net de 6 millions de DH, en hausse de 11% sur la même période de référence.

Rappelons que l’exposition de cette société industrielle à l’immobilier s’est stabilisée. En effet, Afric Industries est impliquée dans La Roseraie de l’Atlas avec des titres de participations de 7,7 millions de DH et un compte courant de 6 millions de DH. Il s’agit un projet immobilier-touristique mené par le groupe Alami (maison mère) avec l’indien Oberoi. Justement, les perspectives à moyen terme d’Afric Industries, sont aussi conditionnées par l’aboutissement de cet investissement qui représente 35% des fonds propres et 112% de l’EBITDA.

Sur ce sujet, le PDG de la maison mère, Abdelouahed Alami avait expliqué à la presse que le projet hôtelier d’Oberoi à Marrakech est un placement du groupe et non une diversification car les 19 ha adossés à l’hôtel vont servir à la construction de villas. Surtout, la participation sera cédée à des fonds d’investissement, quelques mois après l’ouverture du Palace. Aussi, pour boucler le financement de ce projet, la part des indiens va passer de 30% à 45%, sachant que le projet est finalisé à hauteur de 95%.

Farid Mezouar

(Directeur exécutif de flm.ma)

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