Agadir: le FIAC, de retour

Le Festival International des Arts et des Cultures (FIAC) d’Agadir refait surface, avec le même cachet et la même âme, revigorée par une nette volonté de faire mieux et de plaire au public de tous les goûts.

Organisée, du 20 au 22 Avril 2018, par l’Université Ibn Zohr et le Forum Sud Cultures, en collaboration avec le Conseil de la Région Souss Mass, le Ministère de la Culture et l’Institut Cervantes, cette troisième manche se veut à la fois une continuité à ses précédentes, mais également une innovation créative, à l’image de la diversité et de l’originalité de son menu attractif. En fait, au programme de cette 3ème édition, plusieurs troupes folkloriques et plusieurs spectacles artistiques issus d’Espagne, d’Italie, de Colombie, du Pérou, d’Argentine, du Sénégal, du Cameroun, du Mali et du Maroc.

Le FIAC s’appuie sur une vision qui ambitionne de renforcer et de vivifier la charge humaniste de l’interculturalité dont les prouesses qui se manifestent fortement au sein des régions et des nations font sa révélation et son évidence.  La singularité du FIAC, au cœur d’une panoplie d’expériences toutes performantes les unes que les autres, se fait valoir dans le fait qu’il ne se confie nullement aux instruments modernes mais tend à revaloriser essentiellement les cultures locales.

C’est pour cela que plusieurs troupes ont été invitées à représenter les cultures des régions ou des pays d’où elles viennent et dont l’orientation artistique et créative consiste à préserver les spécificités culturelles de ces pays et des identités qu’elles expriment.

Le FIAC présentera deux récitals poétiques, le premier du zajal Idriss ALATTAR et le second de Taleb BOUYA LAATIG, sans pour autant oublier l’éminente participation des artistes marocains ayant excellé dans le patrimoine et ayant contribué à son développement, comme l’artiste Aichata, Farid Ghannam et la troupe Tiskiouine.

Le FIAC est une douce expérience dans cet océan de cultures et cette 3ème édition-2018- tente de renforcer inévitablement cette modeste expérience qui se forge, doucement mais sûrement, une voie dans les différents espaces de la culture, puisque l’ambition du festival est liée même à son sens premier implanté dans un sol où se rencontrent les racines et où se mélangent le corps et l’esprit pour marquer l’histoire et la tatouer sur une scène de spectacle. C’est cette fusion et cette rencontre qu’incarne le FIAC au sens propre du terme.

Saoudi El Amalki

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