Bourita loue les efforts de Bogota pour remédier à la situation humanitaire

Grand flux des migrants vénézuéliens en Colombie

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, a loué mardi les efforts déployés par la Colombie pour remédier à la situation humanitaire causée par le grand flux des migrants vénézuéliens.

Dans un communiqué conjoint rendu public à l’issue d’une visioconférence avec la ministre des Relations Extérieures de la République de Colombie, Mme Claudia Blum, M. Bourita a souligné que la Colombie et le Maroc partagent une vision commune en matière de politique migratoire, qui permet aux migrants de jouir de la plénitude de leurs droits légitimes et garantir leur dignité.

Dans ce sens, Bourita a mis l’accent sur l’importance de l’adoption récente par la Colombie du Statut de Protection pour les migrants vénézuéliens.
D’autre part, M. Bourita a exprimé l’appui du Maroc à la politique de « Paix avec Légalité » sous la conduite du Président colombien, M. Ivan Duque Marquez et aux différentes actions de stabilisation qu’il a menées en Colombie, dans le cadre de la mise en œuvre des Accords de Paix.

Les deux ministres ont souligné l’importance de la coordination entre le Maroc et la Colombie au sein des organisations régionales et internationales et ont convenu de renforcer la diplomatie multilatérale par le biais d’une collaboration conjointe et effective dans les Fora mondiaux, où les deux pays sont actifs.

En tant que membre observateur au sein de la Communauté Andine des Nations (CAN) et l’Alliance du Pacifique, M. Bourita a mis en exergue l’engagement du Maroc à poursuivre une coopération active et efficiente avec la Colombie, dans le cadre de son partenariat avec ces organisations régionales, lit-on dans le communiqué conjoint.

Bourita n’a pas manqué de mettre en relief le travail de la Colombie qui assure actuellement la Présidence Pro tempore de ces deux mécanismes.
Les deux parties ont, par ailleurs, souligné la nécessité d’unir les efforts des deux Continents pour soutenir la réponse humanitaire à la pandémie, et de faire face, de concert, par une compétitivité partagée, aux défis incontournables auxquels sont confrontées les deux régions respectives, tels que le crime organisé, le trafic de drogue, la corruption, la migration et le changement climatique, relève le communiqué.

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