Briefing de Köhler sur fond de provocations du polisario

La question du Sahara marocain sera de nouveau ce mois de janvier devant les membres du conseil de sécurité de l’ONU. En effet, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Horst Köhler est attendu le 29 janvier à New York pour un briefing des membres de l’instance onusienne sur les derniers développements concernant ce dossier.

Il s’agira assurément des conclusions de la dernière table ronde tenue à Genève les 5 et 6 décembre sous la supervision  de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies. Cette table ronde, rappelle-t-on, avait réuni le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario. Ses conclusions ont été saluées par l’ONU, qui avait annoncé que les parties prenantes se rencontreront de nouveau dans la première moitié de cette année. Ce qui porte à croire que le processus onusien se met sur les rails et la voie se balise à l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine. Ces développements dans le dossier du Sahara marocain interviennent juste avant la réunion semestrielle du Conseil de sécurité, prévue fin avril.

Cette réunion, devenue semestrielle depuis avril 2018, examinera le processus politique et la mission de la MINURSO. Ce processus est désormais cadré par les résolutions du conseil de sécurité qui supervise les pourparlers entre les parties prenantes, contrôle la situation sur le terrain et œuvre en vue de clore ce dossier par l’approbation d’une solution politique de nature à mettre un terme à ce conflit qui n’a que trop duré. Toutefois, force est de constater que ces initiatives se heurtent toujours aux manœuvres des éléments du  polisario et de leurs commanditaires. C’est ainsi qu’ils ont recouru dernièrement aux mêmes provocations, menaçant d’entraver le passage du Rallye-raid Africa Race dans son étape maroco-mauritanienne.

Pour faire parler d’eux, notamment dans les médias des Camps de Tindouf, ces éléments du polisario ont menacé de réinvestir la zone tampon de Guegueret, en violation flagrante de l’accord du cessez-le-feu, les recadrages de l’ONU et la légalité internationale. Certes la rengaine est vieille, mais il faut la prendre en compte. Surtout que le conseil de sécurité connaitra une nouvelle configuration en 2019 avec l’entrée de l’Afrique du Sud aux côtés de l’Allemagne, de la Belgique, de l’Indonésie et de la République Dominicaine.

B.Amenzou

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