Depuis un certain temps, la ville de Tiznit, connu pour son calme et sa quiétude, est devenue le théâtre de violence et d’insécurité.
Les agressions prolifèrent d’une manière inquiétante, notamment les méfaits du dénommé » Bousacouch » qui n’a pas cessé de semer la terreur au sein des populations, en particulier les femmes. En plus de ces actes d’attaques corporels, les citoyens déplorent également la profusion excessive de l’invasion dont est sujet le domaine public, partout dans la cité.
Face à ces phénomènes qui transforment la ville en un véritable espace de désordre déconcertant, certaines bonnes volontés, de par leur qualité de représentants communaux et acteurs politiques sont intervenues auprès du pacha de la ville qui les a orientés vers le caïd chef de la première annexe administrative. Mais, au lieu de se montrer coopérant et réactif aux doléances des populations victimes d’assauts répétés et aux requêtes relatives aux désagréments causés par les occupations des chaussées, plus spécialement l’avenue Sidi Abderrahmane, l’agent d’autorité en question se met hors de lui, assénant un coup dur au nouveau concept du pouvoir public, fondé sur le principe participatif et l’intérêt suprême des citoyens et de la cité.
Ce Caïd nostalgique des ères révolues et allergique aux efforts déployés pour le Maroc de la démocratie, du progrès et de la justice sociale, a suscité une profonde déception chez ses vis-à-vis qui n’ont pas tardé à rende public un communiqué dénonçant ce comportement suranné. Il est donc question d’une irrégularité qui porte préjudice à la sécurité des populations et l’assainissement du domaine public de la ville. Le gouverneur de la province est appelé alors à se pencher sérieusement sur ces déficits qui prévalent, tout en rappelant à l’ordre ce Caïd qui se croit au dessus de la loi, dans un pays des institutions et de l’Etat de droit.