L’annonce a été faite la semaine dernière par le ministre délégué chargé des Affaires générales, Lahcen Daoudi. Les prix à la pompe vont enregistrer une baisse remarquable dès le premier jour de 2019.
«Les sociétés de distribution doivent introduire une nouvelle réduction des prix des hydrocarbures à la pompe», a déclaré le ministre, ajoutant que «le prix du gasoil devrait diminuer de 26 centimes, tandis que celui de l’essence devrait baisser de 19 centimes à partir du samedi 29 décembre» les prix oscillent actuellement entre 8,50 le litre du gasoil contre moins de 10 dirhams pour l’essence. Cette tendance baissière s’explique selon les gérants des stations de service par la détente des prix sur le marché international.
C’est la seconde baisse qui vient s’ajouter à celle opérée au mi décembre dernier. Les prix à la pompe avaient baissé d’une trentaine de centimes pour l’essence et 49 centimes pour le diesel. Grâce au net «recul des cours mondiaux du pétrole» avec un baril à 44 dollars aujourd’hui contre 85 dollars il y a trois mois.
En effet, la tendance baissière des cours du pétrole sur le marché international se poursuit. Les craintes d’une surabondance de l’offre planent à l’horizon en même temps qu’un ralentissement économique mondial.
L’année 2018 est qualifiée d’une année chaotique pour les producteurs de l’or noir. Les cours du baril ont bouclé, depuis plus de trois ans, l’année à un niveau plus bas que celui du début de l’année écoulée pour cause de guerre commerciale entre les USA et la Chine, de sanctions contre l’Iran et aussi pour cause de l’inquiétude relative à l’excès de l’offre par rapport de la demande. Le baril de light sweet crude s’échangeait hier mercredi à 44,98 dollars contre 53,25 pour le baril du Brent, référence européenne.
Fairouz El Mouden