Charafat Afailal: «il faut être un acteur de changement au lieu de succomber au désespoir»

Circonscription locale de Tétouan

Elle a la capacité d’encaisser les coups sans jamais tomber. En fait,  rien n’arrête sa détermination pour atteindre ses objectifs nobles.

Pour elle, la quintessence de l’action politique a une seule signification : c’est interagir avec les citoyens tout en se positionnant en première ligne du combat».

Mandataire de la liste des femmes dans la circonscription locale de Tétouan, Charafat Afailal, ne cesse de sillonner les villages et les quartiers marginalisés pour convaincre les électeurs à l’efficience du projet électoral du parti du progrès et du socialisme (PPS).   Elle a fait de la réhabilitation de la situation de la femme au niveau de la ville,  une priorité de son programme et ce, en s’engageant à  mettre en place des programmes de développement  inclusif, favorisant l’intégration de la gent féminine dans le tissu urbain.

Pour les habitants de la ville de la colombe, Charafar Afailal incarne le modèle de  la femme marocaine qui a su combiner parfaitement entre ses rôles aussi bien familial, professionnel et politique. Il faut dire que sa riche expérience dans le domaine politique, qui ne date d’ailleurs pas d’hier, a aiguisé davantage ses compétences. Faisant preuve d’un dynamisme à toutes épreuves, Charafat Afailal a toujours montré un esprit tenace et elle ne lâche jamais prise.  Partout où elle passe, elle laisse sa trace.

Pour la petite histoire,  la militante du PPS est tombée sous le charme de l’action politique depuis son jeune âge. D’abord, c’est à l’Organisation des pionniers enfants du Maroc et  la Jeunesse socialiste qu’elle a fait ses premiers pas dans le domaine politique, avant d’intégrer le Comité central puis le bureau politique du Parti. En 2011, elle a été élue député.

Outre ses compétences politiques, la fille de Tétouan est titulaire d’un diplôme d’ingénieur d’Etat de la prestigieuse école Mohammedia des ingénieurs (EMI).   Au début de sa carrière, elle a occupé le poste de responsable de l’évaluation rétrospective des projets à l’Office national de l’eau potable (ONEP), puis elle a assumé le pilotage de l’Unité du contrôle de l’environnement au Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires.  Selon son entourage, Charafat  n’a jamais cherché à assumer un quelconque poste ou responsabilité. Bien au contraire, ce qui compte pour lui, c’est de mener à bien les missions qui lui ont été confiées, comme d’ailleurs ce fut le cas lorsqu’elle assurait les commandes du département de l’eau en tant que ministre déléguée.

Femme de terrain, la militante du PPS ambitionne d’instaurer une nouvelle culture managériale au cas où elle serait élue. Elle tient à mener une campagne responsable, conforme aux règles de l’éthique, en optant pour une communication directe avec les électeurs. «95% des candidats composant la liste du PPS sont des jeunes femmes et hommes, dotés d’une certaine compétence managériale qui leur permet de  participer à la gestion de la chose publique», déclare-t-elle à Al Bayane. «Des candidats motivés par l’intérêt général et qui croient mordicus aux valeurs de la dignité et de la justice sociale», a-t-elle souligné avec insistance. Abondant dans le même ordre d’idées, notre interlocutrice indique que sa campagne électorale consiste, avant tout,  «à convaincre les gens de l’utilité du vote». L’abstentionnisme n’est pas la solution» Et d’ajouter : «il faut être un acteur de changement au lieu de succomber au désespoir et les discours pessimistes qui ne mènent d’ailleurs nulle part, sauf de faciliter la voie aux mauvais candidats», conclut-elle.

Khalid Darfaf

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