Le régime algérien a beau renier son implication dans le soutien au front des séparatistes, il ne cesse d’être contredit par ses propres actes. Ses actes hostiles à la cause légitime de son voisin lui assènent, à chaque fois, un cuisant démenti. Ce n’est plus un secret pour personne, en dépit de ses affabulations qu’il tente, en vain de bifurquer, au grand jour.
Sans avoir froid aux yeux, il persiste à vomir des balivernes, sans se soucier de la risée dont il se couvre au sein de la communauté mondiale. «Tout hautain et altier de son plumage, le paon s’amuse à faire la roue, il ne s’aperçoit guère qu’il se découvre le derrière !», disait La Fontaine dans l’une de ses sages fables. La citation convient, sans doute, à cette conduite saugrenue de la junte d’Alger!
A peine eut-elle encore une fois, essayé de verser dans la menterie que la diplomatie militariste vient de se faire, illico, contredire à tout rompre. En fait, selon des sources dignes de foi, pas moins de quatre cent «cadres» du Polisario ne pouvaient pas prendre part à la présumée «université d’été» qui se tient à Boumerdes, chaque année.
L’avion militaire algérien dont la capacité n’admettait pas de transporter au-delà de trois cent passagers, ne devait pas permettre cette surcharge à destination, en provenance de Tindouf. Un réel tollé s’est alors enclenché au tarmac de l’aéroport, suite à ce désagrément qui met à nu ces subterfuges fréquents, en direction de la question du Sahara. En effet, le personnel navigant était formel, face à ce dépassement de l’effectif qui tenait à faire partie du voyage.
Une autre preuve plausible qui ne se prêterait à la moindre contestation, à propos de la complicité flagrante. La mésaventure de l’avion crashé, en avril dernier, est toujours fraîche à l’esprit. Alors qu’il embarquait avec plus de 250 soldats dont une trentaine de bénéficiaires de la fantomatique entité, en partance des environs de la capitale, l’appareil s’était envolé en éclat, quelques secondes après le décollage.
Le drame endeuillait tout le pays, mais dénonçait, pour le peu d’incrédules toujours en doute, le jeu sournois des galonnés de l’est. Tous ces actes récidivistes qui visent sciemment la souveraineté et la stabilité marocaines dans ses provinces récupérées le plus légitimement du monde, ne sont, en fait, que la partie saillante de l’iceberg.
Depuis plus de quatre décennies, on s’obstine à armer, approvisionner, former, appuyer cet abject ramassis de réfractaires, beaucoup plus animés par la convoitise du pouvoir que le dévouement à la cause. La faillite de la chimère à laquelle le régime algérien fait face aujourd’hui, fait perdre le nord à une soldatesque dont le bon sens fait défaut, au fil du temps. L’implosion populaire retardée, au mirage de la délivrance par la création d’une issue à l’Atlantique, ne semble guère mettre un terme à cette hallucination morbide.
Pendant ce temps, le Maroc, tout en s’attelant, avec vigilance, à urbaniser, fortifier, impulser son Sahara, relève la cadence de ses réformes. Il n’est surtout pas prêt à céder ses terres d’un iota, malgré les nuisances de ses ennemis ! La fin d’un mythe ignoble s’annonce!