La pente à remonter !

Contre toute attente, le dernier bilan des cas contaminés a vu une certaine hausse qui pouvait préoccuper à plus d’un titre. D’accoutumée, depuis déjà certains jours, les chiffres oscillaient entre 70 à 90, mais rarement, au-delà de la centaine.

Et puis, ils grimpaient fortement pour dépasser les 250 cas, avec les mêmes foyers, toujours en tête du peloton. Bien évidemment, il y avait une explication à cette grimpée assez fulgurante. On savait, en fait, avant même l’annonce du résultat des 24h écoulées que les chiffres allaient exploser cette fois-ci. En plus du gîte familial qui ne cesse de se propager ces derniers temps, on comptait déjà des contagions de l’unité industrielle de Casablanca et l’espace commercial de Fès, ainsi que la caserne militaire de Benguérir.

Ces fuites, entre autres ont substantiellement relevé le bilan pandémique et suscité, bien entendu, un certain malaise parmi les citoyens. Il importe aussi de constater que la multiplication des prélèvements dans les centres hospitaliers universitaires aussi bien publics que semi-publics, a sans doute, pulvérisé les contaminés.

Par contre, on retient le recul notoire des décès par jour, par rapport à la remontée des rémissions. Il va sans dire que le redressement des guéris semble catalyser l’équation vers une précision encore plus nette, relative à l’efficience du protocole entrepris, en concertation au sein du staff à charge de mission de lutte contre l’épidémie.

Ceci étant, dans un souci d’apaiser le désarroi qui a l’air de s’emparer des populations, il convient de renforcer, au niveau des services compétents de l’autorité sanitaire, la cadence de la sensibilisation et de l’explication des évolutions de la pandémie sur tous les supports possibles. Il s’est avéré que la diffusion de l’information officielle avait constamment tendance à couper cours à la prolifération de l’intox que certains scélérats perfides tentent de véhiculer pour semer la discorde en pleine crise virale.

D’autant plus que le peuple a droit légal, assuré par la loi suprême, à la communication crédible. Ce n’est pas un luxe facultatif, mais une nécessité impérative dans un état des Institutions pour l’instauration duquel un long combat était mené par les forces vives de la Nation. Certes, les chaînes télévisuelles nationales et les radiodiffusions tant publiques que privées ainsi que la presse écrite et électronique, n’ont de cesse de se focaliser sur cet événement, sans nul  répit. Cependant, il n’y a pas plus net que la source officielle qui diffuse le message dans son état brut, avant qu’il ne soit relayé par les différents commentaires des médias.

Incontestablement, notre pays est en train de s’engager dans une transition capitale dans le combat farouche qu’il mène contre cette crise endémique. Les grandes puissances de la planète s’en trouvent à présent, mortellement malmener, en dépit de leurs avancées spectaculaires en système sanitaire et bien d’autres domaines. Il est vrai que les moyens dont dispose le Maroc ne sont les mêmes, mais il est aussi armé par la détermination d’une monarchie perspicace et d’un peuple débonnaire.

Les supplices les plus tortueux, on les a endurés durant notre parcours pour la survivance d’une Nation souveraine, unie et agissante. L’actuelle épreuve en est une énième, aussi pénible qu’à assassine. Ne cédons pas à ses tares quoiqu’elles puissent paraître encore plus ravageuses ! Restons confinés et respectueux des mesures préventives et restrictives!

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