Le stress hydrique!

Le déficit en eau potable, en particulier, a toujours constitué un souci réel pour le pays, depuis des lustres. A coup sûr, les zones  rurales et montagneuses, plus touchées par la rareté hydrique, sont menacées en permanence. C’est un phénomène tout à fait naturel qui sévit dans notre pays, à l’instar de plusieurs régions de la planète. Il n’y a lieu ni de verser dans le désarroi ni d’en minimiser les effets non plus.

Fort conscient de ce handicap constant, notre pays s’attaque avec tout le sérieux nécessaire à cette problématique de plus en plus stressante. Les multiples départements étatiques concernés, notamment le secrétariat chargé de l’eau œuvrent d’arrache-pied pour cerner, selon les attributions respectives, la gravité de la pénurie des ressources et prévoir les panacées techniques et tangibles adéquates.

L’enjeu est donc immense pour être en mesure d’alimenter des patelins reculés et accidentés de cette denrée vitale. La réaction de l’Etat est souvent prompte  et diligente en vue d’endiguer toute retombée calamiteuse. Son intervention revêt diverses dimensions à caractère préventif, instantané et stratégique. Il faut bien reconnaitre que le Maroc a eu, depuis déjà fort longtemps, le mérite de mettre en place une panoplie de barrages, un peu partout dans les lieux sensibles du Royaume. Cette politique de collecte et d’approvisionnement d’eau, prônée très tôt dans l’histoire du pays, avait anticipé et jugulé les éventuelles répercussions de ce cataclysme naturel.

Ces mesures anticipatives et diversifiées sont sans cesse adoptées par les autorités compétentes, en termes de rationalisation, d’épuration, de dessalement, de canalisation et de stockage des ressources hydriques. A cet égard, il convient également de noter que des comités d’éveil et de vigilance sont continuellement constitués dans les provinces auxquels prennent part toutes parties en rapport direct et indirect avec le problème de l’eau : autorités locales, départements publics, corps élus, structures associatives…

Pour cette année encore, sous hautes instructions royales, une commission étatique qui regroupe les secteurs publics concernés, à leur tête le chef du gouvernement, s’est formée pour résorber cette crise de l’eau et y apporter les remèdes structurels idoines, sachant que cette pénurie menaçante est en relation organique avec l’expansion économique et démographique, ainsi que les dérèglements climatiques. Cet essor accéléré que déploie le pays, à travers les réformes et les grands chantiers, se répercute sur ses capacités en eau aussi bien potable que d’irrigation et d’industrie. Une équation délicate à laquelle le Maroc est en passe de faire face par sa détermination et ses moyens de bord.

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