Par Saoudi El Amalki
Depuis sa nomination à la tête de l’hôpital régional Hassan II d’Agadir, il y a moins d’une semaine, Dr Abdelaziz Errimani, met les bouchées doubles pour rehausser la qualité des soins et semer la concorde dans toutes les composantes des métiers de la santé. A peine eut-il mis les pieds dans le centre hospitalier qu’il met en place une campagne médicale en direction des enfants de la préfecture et environs.
En collaboration avec l’association Inaya, il entama, jeudi et vendredi, une caravane d’envergure dont bénéficient plus de 120 enfants, sous la direction du Dr Al Jadid , en compagnie du Dr Chehouani, Dr Laghbira et bien d’autres médecins et infirmiers.
Cette initiative menée dans un climat de convivialité et de solidarité s’adressait à une panoplie d’enfants et couvrait plusieurs régions du sud. C’est, en effet, une tradition qui vise à atténuer la pression sur le staff médical et favoriser le maximum de petits patients. Durant deux jours, les trois blocs opérationnels étaient le théâtre d’une opération de haute facture à laquelle s’est attelée une équipe solidaire et agissante. Au terme de cette campagne qui drainé une flopée de journalistes, toutes tendances confondues, Dr Rachida Laghbira, chef du bloc opératoire s’est félicitée de l’ambiance à la fois festive et professionnelle qui a régné de bout en bout, lors de cette campagne, au service des enfants des localités reculées.
Pour sa part, Dr chirurgien Abdelaziz Errimani, nouveau directeur de l’hôpital régional Hassan II d’Agadir s’est montré, pendant la réception offerte aux médias, très optimiste au travail qui s’opère au sein de l’établissement, tout en promettant de redoubler d’effort dans le sens du relèvement du niveau des services prodigués aux malades et de l’amélioration des de la qualité des prestations médicales, avec l’implication de toutes les constituantes de l’hôpital et ses différents partenaires, car, enchaîne-t-il, la santé est l’affaire de tous.
En effet, il faut bien dire que Dr Abdelaziz Errimani a fait ses preuves, en tant que chirurgien fort aguerri qui s’est attelé, dès son atterrissage dans cet établissement, à l’instauration d’une culture inédite, axée sur la synergie et la communion. Suite à cette nouvelle conduite symbiotique, l’hôpital s’est transformé en une réelle ruche au sein de laquelle s’affaire son personnel, toutes disciplines réunies, dans la parfaite symbiose.
Dans ce sillage salutaire, on appréciera l’implication de nombre de partenaires, aussi bien professionnels qu’associatifs, dans ce bel engouement. Les retombées positives ne tardent pas à se faire vite valoir, au fil des jours, face à cette éclaircie probante. C’est ainsi que le système de rationalisation se mettra résolument en marche au niveau des multiples coûts.
Dans le même ordre d’idée, on retiendra aussi la mise à neuf, progressive, de tous les espaces de l’hôpital qui, en coordination avec la société civile, auront revêtu des parures verdoyantes, sillonnées d’allées reposantes et jonchées de monticules chatoyantes. Devant toutes ces innovations en matière d’attitude relationnelle, de normalité budgétaire, de réaménagement spatial, d’optimisation environnemental, il est tout à fait évident que les bonnes volontés mettront la main à la pâte pour fortifier et pérenniser cette embellie manifeste.
On soulignera que nombres d’institutions, d’acteurs associatifs et de mécènes s’investiront dans cette métamorphose laborieuse, en dotant l’hôpital de maints équipements sanitaires, au côté d’un superbe bloc opératoire qui, bientôt, sera fonctionnel dans sa totalité, soit 9 salles, au grand bonheur des patients et leurs proches.
A cet égard, on évoquera aussi la mise en fonction, par le truchement de cette mutualité d’efforts multipartites, d’autres équipements, d’outils et d’appareils. Tous ces outillages qui seront générés par le biais de cette ouverture sur l’entourage et surtout par la transparence régnante au sein de l’hôpital, traduit bien le renouveau de ce service public et le satisfécit de tous ces intervenants, mettant en application les grandes orientations du ministère de tutelle, basées sur la lutte contre la dépravation et sur la mise en œuvre d’un système sanitaire équitable, solidaire et performant au profit des citoyennes et des citoyens.
Dans ce sens, on appréciera, non sans réjouissance, la récente action initiée par le corps médical et le staff infirmier de l’hôpital Hasan II, fondée justement sur ces idéaux du ministère. Il s’agit, en fait, de cette campagne de chirurgie infantile, menée à bien dans une atmosphère de complémentarité hors pair. Cette initiative louable qui s’insère dans le processus de réforme multiformes enclenché par la nouvelle direction, épris de citoyenneté et de détermination, ambitionne, en effet, de contribuer à promouvoir ce volet, généralement abandonnée à son sort, étant donné sa nature, sa spécificité et surtout sa délicatesse en matière de soin.
Cette conjugaison d’efforts des différents partenaires est de nature à relever la qualité du service de ce pavillon, au niveau de l’accueil des patients, de leur soin, de leur logement, de la quiétude de leur famille…Il faut bien dire, enfin, que cette action mutualiste et solidaire dont l’exemple devrait «contaminer» tous le hôpitaux du royaume, car, faut-il le rappeler, le service de la santé est l’affaire de tous, pourvu que le personnel évoluant dans les établissements de ce département soit au niveau de leur mission assignée, loin des dysfonctionnements et des pratiques illicites.
Cette devise arborée haut et fort par le ministre de la santé, Anas Doukkali, qui, de l’avis de tout le monde, fait montre de beaucoup de probité, de courage et de circonspection, est en passe de s’incruster à l’hôpital d’Agadir dont le directeur excelle fort bien dans la chirurgie en soignant, très efficacement, les organes souffrants de ses patients au quotidien que dans la chirurgie entamée dans l’ablation de tous les déficits d’antan.
