Mariem Berdouzi (journaliste-stagiaire)
Depuis le début de la campagne électorale des élections législatives 2021, les portraits et capsules présentatifs des candidates du PPS, aux CV bien remplis, drachent de long et en large. Laila Dakiri en est une ! Journaliste de formation, âgée de 27 ans, la jeune militante est mandataire de liste des femmes du PPS dans la préfecture du Hassan, à Rabat.
Pour Laila, la politique est loin d’être un domaine étranger, car celle-ci traine déjà derrière elle des accomplissements estimables. Son premier pas dans la politique remonte à l’âge de 15 ans. Une fille dynamique, visiblement porteuse des réflexions progressiste et modernistes. Elle trouve refuge alors à la jeunesse socialiste. En tant que membre, elle y bénéficie d’un encadrement de la part des politiques les plus chevronnées et elle se laisse éblouir par le monde du militantisme.
Une fois majeure, elle adhère officiellement aux couleurs du parti du progrès et du socialisme. « Je me suis nourrie des valeurs de la démocratie, de l’égalité, de la justice sociale et tout ce qui relève de la dignité humaine, ce qui représente sans le moindre doute les fondements et les principaux piliers du PPS. », a-t-elle souligné.
Dès lors, un nouveau chapitre lui serait clairement ouvert. Au fil des ans, elle participe aux multiples manifestations à l’échelle nationale comme à l’internationale. Elle a présidé en 2017, la délégation marocaine au Koweït dans le cadre de « la rencontre arabe des jeunes ». Laila enchaine par la suite les activités sans relâche. En 2018, elle s’envole à Sotchi, en Russie, sous la casquette du membre de la délégation marocaine au festival mondial des jeunes et des étudiants. Et ce n’est pas tout !
Au cours de la même année, elle est arrivée à être réélue pour la seconde fois, membre du Comité Central du Parti (CCP).
Lauréate de l’ISIC, Laila Dakiri incarne dans chaque détail de sa manière d ‘être la jeune-femme qui agit avec justesse, sans jamais oublier d’assumer ses idées et les traduire en actes.
D’ailleurs, il est à préciser qu’elle occupe le poste de responsable de la communication au sein de la jeunesse socialiste, une tâche qu’elle maîtrise à merveille !
A ses yeux, le PPS est une vraie école en termes de la pratique clean et noble de la politique. Car il est le berceau où elle a appris les b.a.-ba de cet art et petit à petit la souplesse de passer de la théorie à la pratique.
Selon elle, il est urgent que les jeunes s’engagent auprès des différentes formations politiques nationales dans le but de donner peau neuve à cette sphère ; une mission, dit-elle, inconcevable sans une implication sincère de la part de tous les acteurs.
Non seulement ses camarades voient en elle une porte-parole des citoyens, mais l’effet de leurs encouragements et insistance était à l’origine de sa candidature. Armée jusqu’aux dents, le seul objectif qu’elle se fixe pour le moment ; est de se mettre en quatre pour convaincre et faire croire en son programme électoral, et « pourquoi pas joindre l’utile à l’agréable en emportant cette victoire ! », a-t-elle affirmé.
