Le Maroc est un pays ayant une pyramide jeune de plus de 60 % de sa population. Chose qui l’a toujours poussé à penser à cette catégorie prometteuse. Ainsi, le Maroc a bien affiché une politique nationale des jeunes pour les servir aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Il a longtemps tracé une stratégie bien réfléchie et sur tous les plans, surtout après l’arrivée du premier gouvernement d’alternance qui a accordé plus d’importance à la jeunesse du pays, grand garant de l’avenir.
Pour n’aborder que la nouvelle ère du 21e siècle, le Maroc a eu de nouvelles options dans sa stratégie nationale intégrée de la jeunesse et de l’enfance bien sûr. Cette stratégie consiste en premier lieu à mettre une plate-forme solide pour la préparation, la formation, l’orientation et la qualification de nos jeunes vers de lendemains meilleurs. Cela sans oublier l’initiation d’une dynamique participative permettant aux jeunes de connaitre leurs droits et leurs devoirs tout en s’impliquant dans le développement et la progression du pays. Cela passe par l’identification de la situation des jeunes, leurs environnements, leurs mentalités, leurs besoins, leurs attentes… ainsi que les réalisations dans plusieurs domaines de leur vie quotidienne.
C’est ainsi que depuis pratiquement deux décennies, on a vu plusieurs chantiers se dresser au Maroc en faveur et au service de ses jeunes. Ces chantiers ont touchés les principaux secteurs de la vie tels l’enseignement et le système d’éducation, l’emploi et le système social, la santé… et tant d’autres dont bien sûr les établissements de la jeunesse, le sport et l’enfance.
Cela s’est traduit à travers la multiplication du nombre des Maisons des Jeunes, des colonies de vacances, des centres de sports de proximité… ainsi que le développement des infrastructures sportives, sociales et culturelles.
C’est ce qu’on a pu constater, surtout après les deuxièmes Assises nationales du Sport en 2008 qui avaient comme base essentielle, la réforme du sport. Ces Assises ont été marquées par un message royal adressé aux participants où tout l’intérêt et toute l’attention que porte le Souverain à ce secteur ont été mis en exergue. Lors de ces Assises qui ont constitué un nouveau point de départ pour promouvoir le sport marocain, tout a été mis pour relever les choses positives afin de les apprécier et les multiplier tout en mettant des traits rouges sur les choses négatives pour les combattre ainsi que les malfaiteurs qui portent atteinte au sport national. Ce sont là les grandes œuvres que le Maroc a fait pour le bien de ses jeunes, en attendant de faire mieux.
Celamontre bien que le Maroc est fort de ses jeunes et peut ainsi afficher l’avenir avec grande confiance. Ce qui est déjà prouvé par les résultats sportifs réalisés par ses représentants dans différents rendez-vous internationaux et mondiaux, aussi bien pour les jeunes que pour les moins jeunes, filles et garçons.
Les sportives et sportifs marocains ont toujours assuré leur présence dans différentes manifestations internationales et mondiales à l’image de nos footballeurs même s’ils n’ont remporté qu’une seule coupe d’Afrique des nations (CAN 1976) et joué une finale (CAN 2004) alors qu’ils ont participé à 4 Coupes du Monde et qui sont toujours en course pour réaliser la 5ème et aller au Mondial Russe en 2018. Sachant bien que d’autres sélections ont également fait l’essentiel à l’image de l’équipe nationale ayant remporté la médaille d’Or au terme des récents Jeux de la Francophonie d’Abidjan 2017.
Le Mondial des clubs est aussi à mentionner avec notamment le Raja de Casablanca finaliste historique de l’édition 2013 remportée par le Bayern Munich à Marrakech (0-2). En Coupe d’Afrique, le Raja reste le club le plus titré du Maroc en compagnie du WAC et l’AS FAR qui complètent le podium et qui sont suivies par le KACM, MAS, FUS.
Nos sportifs ont également brillé de mille feux aux Jeux Olympiques et aux Mondiaux d’Athlétisme avec plusieurs titres depuis la médaille d’argent d’Abdeslam Radi aux JO de Rome en 1961 en passant le métal précieux de Saïd Aouta, Nawal El Moutawakkil, NezhaBidouane, Hicham El Guerrouj, Jawad Gharib… et la liste est longue jusqu’à la récente médaille d’argent de SoufianeEl Bakkali aux Mondiaux 2017 de Londres.
Ce qui est dit pour le football et l’athlétisme, l’est aussi pour certains sports même avec un degré moindres avec la boxe qui a complété le podium des JO à quatre reprises grâce aux frères Achik, Tamsamani et Mohamed Rabii qui a, en plus, remporté le championnat du Monde en 2016 à Doha.
Le cyclisme a aussi sa distinction surtout en Afrique où il est leader de l’Africa Tour. Le Tennis avec les 3 mousquetaires d’hier, Younes El Aynaoui, Hicham Arazi et Karim Alami qui ont atteint le groupe Mondial en Coupe Davis donnant le relais à nos jeunes champions et championnes d’aujourd’hui aux échelons africain et arabe, et qui promettent beaucoup.
Même son de cloche pour les artisans de l’omnisport (hand et basket), le golf, l’équitation, la natation, la lutte, le taekwondo, le judo, le karaté… jusqu’au Sambo et Tai Jitsu avec l’équipe nationale qui venait de remporter le championnat d’Afrique à 12 reprises dont la plus récente en 2017 aux Seychelles.
Que les succès se poursuivent à l’occasion de la Fête de la Jeunesse de cette année. Que le Maroc et ses jeunes sportives et sportifs, mettent la main dans la main pour aller de l’avant… en enchainant avec une nouvelle stratégie nationale du sport, du moins à l’horizon 2020, pour bien réaliser ce projet qui requiert la mobilisation de tous les acteurs sportifs du Maroc qui vient de marquer le pas, encore une fois, en déposant officiellement sa candidature pour l’organisation de la Coupe du Monde de football en 2026.
Voilà une autre stratégie à accomplir avec grande confiance, encore une fois, par le Maroc et ses jeunes…
Rachid Lebchir