Une nouvelle feuille de route vient d’être tracée dans le cadre du partenariat entre le groupe de la Banque Mondiale et le Maroc. Trois grands axes d’orientation ont été retenus dans le cadre du Plan d’actions stratégique entre les deux parties. Il s’agit de la promotion de la création de l’emploi dans le secteur privé, la mise à niveau du capital humain et la promotion du développement régional et territorial. La bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des différents axes restent ainsi les piliers de ce nouvel engagement qui couvre la période 2019/2024.
Le Maroc a assez d’atouts pour réussir ces trois challenges, estiment les experts de l’institution de Bretton Woods. L’amélioration du classement du Maroc dans l’indice Doing Business et son classement dans le pourtour méditerranéen parmi les pays les plus réformateurs favorisent ce partenariat.
Pour renforcer la création d’emploi dans le privé, il est recommandé d’améliorer la concurrence et partant, l’environnement des entreprises, notamment les PME. Ces dernières souffrent encore de nombreux obstacles qui entravent leur croissance et leurs capacités à créer des emplois. Pour ce faire, les trois institutions du groupe Banque mondiale (CPF, IFC et MIGA) devront soutenir les solutions viables proposées par le secteur privé en faisant appel à des financements privés, en tirant profit des ressources disponibles et en s’adaptant aux exigences de responsabilité environnementale, sociale et budgétaire.
Il est aussi question d’impliquer davantage le secteur privé dans les secteurs clés de l’économie nationale, à savoir les infrastructures, le développement régional, l’éducation, le marché des capitaux et la finance numérique.
L’attention portée sur le capital humain doit se faire en parallèle avec le développement de la petite enfance et l’amélioration de la qualité de l’éducation à tous les niveaux. La modernisation des filets de protection sociale et l’amélioration de l’accès aux services sanitaires ne sont pas en reste.
Le dernier axe de partenariat stratégique veut promouvoir les régions les moins développées du pays. Cela renvoie à une meilleure répartition des infrastructures et des services et aussi des ressources en eau. La priorité dans cet axe porte aussi sur l’égalité hommes-femmes.
Reste que la bonne gouvernance constitue le pilier pour la mise en œuvre de partenariat entre le Maroc et le groupe banque mondiale dont l’ambition est de renforcer l’avantage concurrentiel du Maroc dans l’économie mondiale.
Fairouz El Mouden