«Pour Ali Yata, la question de la femme, une condition sine qua non de l’émancipation de la société»

Aicha Lablaq

Par ailleurs,  Aicha Lablaq, membre du Bureau politique du PPS et présidente du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPS) a axé son intervention sur la présence de la question de la femme dans la pensée du défunt. En termes clairs, la question de l’égalité des sexes demeure pour Ali Yata une condition sine qua non de l’émancipation de la société et la construction démocratique, a-t-elle expliqué.

Pour la conférencière , l’histoire témoigne que le PPS dispose d’un capital militant incommensurable  en matière de la défense des droits de la femme, faisant dans ce sens  allusion à plusieurs militantes de la première heure, telles Friha Ayache, Khadouj Bent Tahar, ou encore Rabha Bent Mimoune…

D’ailleurs, a-t-elle ajouté, la question de la femme contient une place de choix dans les documents soumis au Congrès national du Parti en 1975. En 1983, le Parti a mis en place une commission nationale pour veiller de suivre de près le dossier de la question de la femme avant la tenue d’une conférence nationale en mai 1984 qui a été  consacré uniquement à cette problématique, sans omettre que le PPS est le premier parti au Maroc qui a appelé à la célébration de la journée mondiale de la femme, a-t-il rappelé.

En plus de cela, la militante du PPS a mis l’accent sur la création de l’Association démocratique des femmes du Maroc en 1985, dont sa finalité consistait à servir la cause des femmes et renforcer leurs rôles indéniables  dans la concrétisation du projet social et démocratique et l’Edification de l’Etat de droit. Cela étant, «La question de la femme constituait un enjeu crucial dans l’action politique du leader Ali Yata. Il s’agit d’une composante fondamentale de son projet progressiste visant l’édification d’une société basée sur la justice sociale et l’autonomisation économique et sociale des femmes», a-t-elle noté en substance.

Khalid Darfaf

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