La tournée royale aura marqué, en sceau d’or, les voisines environnantes d’Agadir, en fanfare.
Certes, la locomotive régionale s’est adjugée la part du lion, dans cet élan hyper phénoménal laissant pantois tous les observateurs, par la qualité et la génialité des projets mis en place, durant quatre ans d’exécution, particulièrement, le plan de développement urbain dont la floraison mettrait au summum la position centraliste d’une contrée métropolitaine.
Ce n’est en fait, qu’un signe de récompense à l’adresse d’un staff mis à rude épreuve, autour du chef de file de la région qui depuis pas moins de trois années d’affilée, la capitale du Souss se refait une santé, à petits trots, mais assez galopants, en perspective.
De plus, non loin, à seulement une miette d’intervalle, s’érige une province en pleine gestation, sous la houlette d’un bel agent de l’Etat, épris de civisme à souhait qui, en l’espace de quelques années, il met en place un concept d’Autorité, fondé sur la proximité et l’humanisme. C’est peut-être, la raison pour laquelle, l’apport notoire, lors de la visite royale, était plutôt projeté sur l’élément humain, en termes de promotion, à travers l’implantation de la plateforme des jeunes.
Une singularité salutaire qui, à coup sûr, ne fait que s’harmoniser avec la vision prônée, en plein sursaut, au sein des populations démunies, mise à contribution à Inezgane Aït Melloul, en constante ébullition. Cette volonté manifeste d’ancrer les valeurs de l’éthique et l’équité, se fait concrétiser, non sans satisfécit, au sein de la gestion des affaires publiques. La mise de hors d’état de nuire du président d’Aït Melloul et ses deux principaux acolytes, sur objection ferme du gouverneur, en est, en effet, une parfaite illustration.
Le périple royal qui a duré, dans sa phase première, une dizaine de jours, sans répit, aura été ponctué en apothéose solennelle. La nouvelle stratégie appelée: «Green Génération», en continuité du plan Maroc vert et visiblement basée, cette fois-ci, sur la paysannerie, la pérennité et la prouesse, mettrait, sans nul doute, la chose agricole, dans la région Souss Massa, en position de regain de cause, après une longue période d’usurpation à laquelle elle était soumise, quoiqu’elle soit génératrice nationale des revenus en matière d’agrumes et de primeurs destinés, en grande partie, à l’export. Le projet d’envergure de la station de dessalement d’eau de mer, première performance africaine, à Chtouka Aït Baha, compléterait cette magnificence royale qui ensemencerait la terre bénite du Souss Massa, promue à un bel avenir.