Sylvestre Amoussou, réalisateur scénariste du Bénin

Le festival d’Agadir Cinéma et Migrations est un événement professionnel, avenant et parafricaniste indépendant. C’est un festival que j’apprécie énormément. Il respecte le travail des réalisateurs.

L’année dernière, le Bénin était l’invité d’honneur. Ce fut vraiment un plaisir d’être si cordialement accueilli par nos amis marocains, à travers cette manifestation d’envergure. En effet, beaucoup de gens aiment ce festival et je suis l’un des ambassadeurs pour ce festival en Afrique. J’ai fait auparavant un certain nombre de festivals, de pat je monde, et je peux vous affirmer que le festival d’Agadir occupe une place toute particulière dans nos cœurs.

Les béninois étaient ravis de se faire traités de la manière la plus cordiale. Au retour, j’avais dit à la direction de la cinématographie béninoise d’organiser, à l’avenir, une coproduction, avec l’échange du Centre Cinématographique Marocain, à mon second film, un pas en avant qui aborde le phénomène de la corruption. J’ai travaillé avec le CCM, en particulier avec Mohamed Oussama, un compositeur de film à Rabat. Je suis partisan d’une coopération sud/sud pour réaliser cette idée de film maroco-beninois. Le Maroc et le Bénin sont censés mettre en place des échanges politiques et culturels be to be afin de renforcer cette dynamique de partage qui unissent les deux parties.

Le cinéma est un beau moyen de rapprocher les peuples, en dépit des distances qui séparent les pays.  Ces embryons de coopération qui ne cessent de germer et de se former sont en passe de solidifier encore davantage ses liens d’amitié dans un continent de plus en plus en ascension. Le rôle primordial que joue le Maroc dans ce sens, met beaucoup de tonus dans ce sens.

Pas uniquement dans le domaine de l’art et la culture, mais également sur les plans social et économique. Le retour du Matic à l’Union Africaine, sous l’impulsion du Souverain du Maroc est une bonne chose, dans la mesure où elle ouvre de nouveaux horizons par les pays du continent africains.

Saoudi El Amalki

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