Médecine libérale, Covid-19 et fonds de soutien
Quoique l’heure n’est pas à la polémique ni au règlement de comptes, les syndicats du secteur médical libéral ont jugé opportun voire primordial de réagir à la lettre du président du Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) au chef du gouvernement, lundi dernier, dans laquelle il demande de bénéficier de certaines mesures, notamment «d’exonérations et de facilités fiscales», pour que les cliniques et les cabinets privés ne soient pas dans l’obligation de baisser les rideaux.
Ainsi, les syndicats représentant l’ensemble du secteur médical libéral ont rendu public, hier, un communiqué commun dans lequel ils désavouent le président du CNOM.
Les quatre syndicats médicaux du privé (l’Association nationale des cliniques privées, le Syndicat national des médecins du secteur libéral, le Syndicat national de médecine générale et le Collège syndical des médecins spécialistes privés) affirment qu’«ils n’ont jamais sollicité l’ordre des médecins sur quelconque aide ou intervention dans ce sens de quelque nature que ce soit».
Soulignant que «l’ordre des médecins n’a à aucun moment demandé l’avis, ou mis au courant les syndicats», en liaison avec ladite lettre. Ils
Rappellent que «le secteur a, depuis le déclenchement de la pandémie, toujours annoncé, renouvelé et exprimé sa mobilisation totale et volontaire face à la pandémie».
Ils renouvellent, également, «la mise à la disposition de l’état marocain et du ministère de la santé tous les cabinets médicaux et toutes les cliniques privées au Maroc pour renforcer le front national contre la propagation du virus et pour la prise en charge des malades».
Le communiqué rappelle, enfin, que «à aucun moment le secteur n’a fait allusion au côté social, économique ou fiscal du dossier, malgré son importance, et n’a jamais chargé quiconque de le faire à sa place».
Mohamed Khalil