La teinte verdâtre de la carcasse ou sa putréfaction: les explications de l’ONSSA

La teinte verdâtre de la carcasse ou sa putréfaction s’expliquent par le non-respect des règles d’hygiène liées à l’abattage et à l’écorchage du mouton et aux conditions de conservation de la carcasse avant sa découpe et son stockage par réfrigération ou par congélation, a indiqué lundi l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), assurant que cela n’a rien à voir avec les campagnes de vaccination du cheptel menées par l’Office avant l’avènement de l’Aïd Al Adha.

Réagissant aux informations relayées à cet égard par des sites électroniques et des réseaux sociaux, l’ONSSA explique dans un communiqué que la couleur verdâtre de certaines carcasses n’est nullement liée au fourrage périmé, à la vaccination du cheptel ou à l’usage de médicaments non autorisés, notant que « la teinte verdâtre de la carcasse est le symptôme de la prolifération de bactéries en raison de la température élevée ».

Des cas similaires avaient été enregistrés l’année dernière, rappelle le communiqué, soulignant que l’ONSSA, qui a émis une série de conseils relatifs à l’abattage à l’occasion de la fête de l’Aïd Al-Adha, a insisté sur la nécessité de respecter les règles d’hygiène et de précipiter la réfrigération de la viande ou sa congélation, selon les besoins et habitudes de consommation chez les familles.

En outre, l’ONSSA rappelle que ses services vétérinaires ont assuré, dans les différentes régions du Royaume, le suivi des conditions dans lesquelles s’est déroulée la fête du sacrifice, qui ont été  »bonnes en général, hormis certaines plaintes faisant état d’inflammation des ganglions lymphatiques de l’animal, de parasitose intestinale ou de changement de couleur de la carcasse dans certains cas ».

Les services vétérinaires ont également assuré une permanence durant la journée de l’Aid, durant laquelle plus de 300 médecins et techniciens vétérinaires ont été mobilisés, ce qui a contribué au déroulement de la fête dans de « bonnes conditions », à l’exception de quelques rares plaintes comparées au nombre de bêtes abattues et qui avoisine annuellement les 5,5 millions, relève l’ONSSA.

Et de conclure que ses différents services suivent de près les plaintes et les préoccupations des citoyens en ce sens, en vue de leur apporter conseils et mener les investigations et tests laboratoires nécessaires.

(MAP)

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