Le solde du budget de l’Etat au titre de l’année 2020 (hors produits des emprunts et hors amortissement de la dette publique à moyen et long termes) est de 71.541.067.000 dirhams, selon la note de présentation du projet de loi de finances (PLF-2020).
Cette note, qui vient d’être publiée sur le site du ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration, fait ressortir que les besoins résiduels de financement de la loi de finances s’élèvent à plus de 41,8 milliards de dirhams (MMDH), en augmentation de 61,42% par rapport à l’année 2019.
S’agissant des charges du budget de l’Etat, elles atteignent près de 488,6 MMDH en 2020, dont un montant de plus de 8,1 MMDH au titre des dépenses relatives aux remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux, fait savoir la même source, précisant que la somme totale des charges hors lesdites dépenses s’élève à 480,4 MMDH, en hausse de 10,98% comparativement avec l’exercice 2019.
Pour ce qui est des ressources, elles se chiffrent à 446,7 MMDH, dont 8,1 MMDH au titre des recettes objets de remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux, fait savoir la note, ajoutant que le total net de ces ressources est de 438,6 MMDH, en évolution de 7,76% par rapport à l’année en cours.
Un solde de plus de 71,5 MMDH
Le solde du budget de l’Etat au titre de l’année 2020 (hors produits des emprunts et hors amortissement de la dette publique à moyen et long termes) est de 71.541.067.000 dirhams, selon la même note qui fait ressortir que les besoins résiduels de financement de la loi de finances s’élèvent à plus de 41,8 milliards de dirhams (MMDH), en augmentation de 61,42% par rapport à l’année 2019.
S’agissant des charges du budget de l’Etat, elles atteignent près de 488,6 MMDH en 2020, dont un montant de plus de 8,1 MMDH au titre des dépenses relatives aux remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux, fait savoir la même source, précisant que la somme totale des charges hors lesdites dépenses s’élève à 480,4 MMDH, en hausse de 10,98% comparativement avec l’exercice 2019.
Pour ce qui est des ressources, elles se chiffrent à 446,7 MMDH, dont 8,1 MMDH au titre des recettes objets de remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux, fait savoir la note, ajoutant que le total net de ces ressources est de 438,6 MMDH, en évolution de 7,76% par rapport à l’année en cours.
Investissement public: Un volume global de 198 MMDH en 2020
L’effort d’investissement global du secteur public au titre de l’exercice 2020 s’élève, tous supports inclus, à 198 milliards de dirhams (MMDH), selon la note de présentation du projet de loi de finances (PLF-2020).
Les Entreprises et établissements publics s’accaparent une part de 51% de cette enveloppe, soit près 101,2 MMDH, suivis du Budget général de l’Etat, des comptes spéciaux du Trésor (CST) et des services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA) avec une part de 39% (77,3 MMDH) et les collectivités territoriales (10%, soit 19,5 MMDH), précise la note.
Au détail, les programmes d’investissement financés dans le cadre des CST et non couverts par des transferts du Budget général s’élèvent à 14,37 MMDH et portent principalement sur le renforcement du réseau routier national, le soutien d’actions relevant des secteurs de l’agriculture, des eaux et forêts, de l’élevage, de l’audio-visuel, de l’habitat, de la justice, de la culture, des sports, de l’aide aux jeunes promoteurs et le financement de programmes socio-éducatifs.
Les programmes
d’investissement relevant des SEGMA se chiffrent à près de 297,36 millions de
dirhams (MDH).
S’agissant des budgets d’investissement des collectivités territoriales, ils
sont consacrés essentiellement à la mise en place des infrastructures destinées
à améliorer les conditions de vie des populations.
Les efforts seront concentrés, d’après la note, sur l’extension et le renforcement des réseaux de voirie et d’assainissement, les constructions d’infrastructures culturelles, sportives et de loirs, de marchés et d’édifices publics ainsi que les aménagements de jardins et d’espaces verts. Les dépenses y afférentes sont de 19,5 MMDH.
Par ailleurs, les programmes d’investissement des EPP, y compris ceux du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, couvrent principalement les secteurs de l’énergie, des télécommunications, de l’habitat, de l’agriculture, de l’électricité, de l’eau potable, des phosphates et leurs dérivés, des autoroutes et des transports aériens, maritimes et ferroviaires.
Compensation: une dotation de plus de 13 MMDH
Le Projet de loi de finances (PLF) relatif à l’exercice budgétaire de l’année 2020 prévoit une dotation globale de 13,64 milliards de dirhams (MMDH), au titre de la compensation, selon le ministère de l’Economie et des finances.
En attendant l’opérationnalisation du Registre Social Unique qui permettra de coordonner et de restructurer l’ensemble des aides sociales, les prix du gaz butane, du sucre et de la farine nationale continueront à être subventionnés en 2020, indique le ministère dans un rapport sur la compensation accompagnant le PLF 2020.
En 2019, la Loi de finances avait programmé une enveloppe de 17,670 MMDH au titre de la compensation, rappelle le rapport, notant qu’au titre de la période janvier-septembre 2019, la charge prévisionnelle relative au soutien des prix du gaz butane, du sucre et de la farine de blé tendre s’établit à 11,2 MMDH, dont 7,4 MMDH au titre du gaz butane.
Selon le ministère,
l’année 2019 s’est présentée de manière relativement favorable avec une baisse
du cours du butane à 408 dollars/tonne au titre de la période janvier-septembre
contre 534 dollars/tonne pour la même période de l’année dernière, et un cours
moyen du sucre brut globalement similaire entre les deux périodes.
A la suite des efforts déployés par les pouvoirs publics notamment en matière
de revalorisation des cultures sucrières d’une part, et de renforcement des
incitations financières du Fonds de Développement Agricole d’autre part, tel
qu’il a été prévu dans le cadre du contrat-programme de la filière sucrière
2013-2020, le taux de couverture de la consommation par la production nationale
du sucre est passé de 20% en 2012 à 49% en 2016, et devrait s’établir à 49% en
2019.
Le rapport fait également
ressortir que les prévisions de production des trois principales céréales au
titre de l’année 2019 sont estimées à 51,8 millions de quintaux (MQx), en recul
de près de 50% par rapport à la campagne précédente, expliquant que la
production aurait été impactée par la mauvaise répartition saisonnière des
précipitations, faisant que le rendement céréalier moyen se serait établi à 14,4
quintaux à l’hectare, soit 37% de moins en comparaison avec la campagne
précédente.