Enfin, le WAC est champion d’Afrique en 2017. Il a attendu 25 ans pour remporter son second sacre en Ligue des Champions après celui de l’ancienne formule de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions gagné en 1992. Sachant bien qu’en 2011, le WAC avait raté de justesse la finale face à l’Espérance de Tunis (victoire de 1-0 à Tunis après le nul de la finale aller 0-0 à Casablanca).
Cette seconde consécration du WAC qui reste difficile mais méritée, a été réalisée au détriment du grand club égyptien d’Al Ahly après une victoire à Casablanca (1-0) au match retour et un nul à Alexandrie (1-1) au match aller.
Le WAC a tenu la dragée haute à Al Ahly au match aller à Alexandrie, a disputé un autre match chaud chez lui à Casablanca, match tactique plutôt que technique pour faire l’essentiel en s’imposant sur un petit score mais qui a son pesant d’or. Le club wydadi qui était plus fort et qui a grandement milité pour arracher ce sacre tant attendu, a fait un parcours difficile dans les différents matches qualificatifs surtout du quart de finale en sortant le club sud-africain, Mamelodi Sundowns, champion en titre, grâce aux tirs au but et en demi-finale au détriment de l’équipe algérienne de l’USMA (nul 0-0 à Alger et victoire 3-1 à Casablanca).
En finale, le WAC a confirmé en réussissant sa mission face au club ahlaoui, le plus titré du Continent (huit trophées en Champion’s League) mais qui n’a pas du tout accepté cette défaite logique à Casablanca où les Pharaons ont encore une fois manqué de fair-play.
Pour le champion du Maroc qui est de nouveau sur le toit de l’Afrique en cette année donc, il a pu exulter dans son fief au Complexe sportif Mohammed V pour emboiter le pas à son grand rival, le Raja de Casablanca, qui reste le club marocain le plus titré à l’échelon africain en soulevant la Ligue des champions africaine à trois reprises en 1999, 1997 et dans ancienne formule en 1989. Le club militaire de l’AS FAR avait été le premier à remporter le sacre en 1985.
Aujourd’hui et dans l’ensemble, il s’agit d’un nouveau sacre qui s’ajoute non seulement au palmarès du WAC mais aussi au football marocain. En attendant, le WAC devra savourer sa première participation en Coupe du Monde des Clubs prévue en fin de cette année aux Emirats arabes unis. Le WAC souhaite aller sur les traces du Raja qui a participé deux fois en Coupe du Monde, en 2000 au Brésil et en 2013 quand il a atteint la finale remportée par le Bayern Munich du Mondial organisé au Marrakech.
C’est donc une bonne chose pour le football marocain en général qui devra continuer sur sa lancée surtout avec l’équipe nationale qui n’a besoin que d’un match nul dans le fief de son homologue de la Côte d’ivoire pour retrouver la Coupe du Monde 2018 en Russie après une absence de 20 ans. Cela sans oublier le CHAN 2018 qui sera organisé sur le sol marocain où nos sélectionnés de la Botola avaient déjà réalisé la qualification à la phase finale de ce championnat africains des joueurs locaux prévu initialement au Kenya avant que le Maroc n’entre en ligne.
Bonne chance à nos Lions, les pros de l’étranger comme les locaux de la Botola, et bonne continuation à nos clubs, ici et là …
Rachid Lebchir
