Combat d’envergure contre les inondations

Charafate Afailal en visite des chantiers hydriques

Guelmim: Saoudi El Amalki

À la tête d’un imposant cortège du département de l’eau, Charafate Afailal, responsable de ce secteur vital, s’est rendue dans la région Guelmim Oued Noun, lundi et mardi dernier, afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux des projets et leur cadence de réalisation.

Ces chantiers d’envergure qui s’inscrivent dans le sillage des infrastructures intégrés de développement, sujet de contrat programme signés en 2016, sous l’égide du souverain. Accompagnée d’une large délégation composée du Wali de la région, du directeur régional du bassin hydraulique Souss Massa et Drâa, des élus et bien d’autres personnalités ainsi que des représentants de la presse nationale, la secrétaire d’Etat s’est particulièrement  » montrée satisfaite du fait que les engagements du ministère ont été honorés, conformément au programme temporel imparti « , annonçait -elle, au niveau de la mise en place des projets dont les travaux sont achevés ou en cours d’accomplissement.

Cet ensemble de multiparité a donc entamé le périple dans la localité de Fask, à une vingtaine de kilomètres de Guelmim, sur la route d’Assa dont les premiers coups de pioche relatifs aux terrassement sont amorcés tambours battants. Ce barrage de haute intensité dans la région renfermera un stock hydrique de 79 millions m3, sur une superficie de 628 hectares. La durée de l’exécution est estimée à 48 mois, avec une enveloppe budgétaire de 1500 millions de dirhams, assurés par un financement Qatari.

Cette réalisation de haute facture permettra de garantir le stock en eau la nappe phréatique, en faveur de la ville de Guelmim et les centres ruraux environnants, de contribuer à l’irrigation des terres agricoles et de lutter contre les effets des inondations. En plus, elle créera des opportunités d’emploi au profit des populations locales et la qualification de la main d’œuvre, durant la durée de réalisation et la participation au relèvement du niveau de vie, à travers l’intensification et la diversification des produits du terroir.

En plus du barrage de Fask, en tant que réalisation de haute facture, il est aussi question dès barrage de Amsra, Tlat N’tarmate, Tamsourte, Sidi Daoud, Tikitane et Bouska. Cette panoplie de barrages s’ajoute, en effet, à la troisième tranche du programme de la protection des effets de l’inondation qui atteint plus de 70% des travaux, sachant que la durée de réalisation s’étend de 2016 à 2021. A propos du barrage d’Amsra déjà achevé, dans la localité d’Ifrane Atlas Saghir, il convient de signaler que son coût s’élève à 25 millions de dirhams, alors que le barrage de Sidi Daoud en est à 17 millions, celui de Tamsourte à plus de 28 millions des.

Tous ces barrages reprennent actuellement après avoir résolu les problèmes de l’assiette foncière, notamment le barrage de Tikitiane dont le coût atteint 13 millions ainsi que le barrage de Bousaka qui est de 20 ٪‏ des travaux et dont le coût atteint 14 millions de dirhams.

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