A moins d’une semaine des traditionnels défilés du Premier Mai, le dialogue social, contrairement aux deux dernières années, n’apportera pas de «cadeaux» aux salariés.

C’est une tradition que de voir le dialogue social tripartite reprendre du poil de la bête à l’approche de la fête du travail que la classe laborieuse commémore tous les 1er mai. L’Exécutif qui entend fédérer autour de lui les syndicats, patronal et ouvrier, cherche légitimement à atténuer la tension sociale qui sourd.

Environ quatre-vingt familles ont été exclues de l’opération de recasement des bidonvillois du douar Lakrimate à Aîn Sbaâ. Pis encore, l’entreprise chargée du projet saisit le juge des référés pour obtenir des jugements ordonnant les bidonvillois à évacuer les lieux.

Après la saison des pluies et les coups de grisou qu’elle a suscités dans le pays, voilà le soleil qui fait son entrée fracassante sous nos cieux. Et ça promet de chauffer dur. Très dur même si l’on considère ce qui se déroule actuellement sur la scène politique.

Les réunions de printemps de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) avec le Maroc ont été l’occasion pour revisiter les contours de la coopération et scruter les perspectives d’avenir. Cet avenir reste conditionné par les moyens que doivent mettre en place les institutions de Bretton Woods pour impulser un nouvel élan aux relations économiques entre les pays du Maghreb Arabe.

Plusieurs acteurs politiques ont plaidé, vendredi soir à Casablanca, pour la reconsidération de l’action politique dans le pays et la reconquête de la confiance des citoyens pour renforcer son rôle dans la consécration du processus démocratique.