La R&D réunit de tous les partenaires

Carlos Ghosn, Président-directeur général du Groupe Renault (Dacia, Nissan, Infiniti, Alpine, Datsun, Mitsubishi), a affirmé à l’occasion d’une rencontre organisée à l’Ecole Mohammédia des ingénieurs que le croisement entre entreprise, université et État est très important pour le développement de la recherche scientifique.

Rappelant l’importance de la recherche et développement, l’homme numéro 1 de la marque au losange a souligné également que la  collaboration entre l’entreprise, l’université et l’État est d’une grande importance et permet  aux recherches mises en place d’aboutir au développement scientifique.

Ghosn a également évoqué l’essor enregistré par les voitures autonomes, notant que la sécurité est l’une des raisons principales qui contribuent au développement de ces voitures, étant donné que ces véhicules permettent d’éliminer la majorité des causes de décès sur les routes. Dans son intervention, Said Amzazi, ministre de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a indiqué pour sa part,  que le Maroc a fait le pari de devenir «un hub africain, puis international», faisant savoir que les derniers chiffres de 2018 ont confirmé que le Royaume devient officiellement le premier producteur automobile du continent africain.

A ce jour, huit écosystèmes ont été mis en place dans l’automobile, à savoir le câblage automobile, l’intérieur des véhicules et sièges, le métal/emboutissage, les batteries automobiles, les poids lourds et carrosserie industrielle, les moteurs et transmission, l’écosystème et enfin l’écosystème PSA, a-t-il renchéri.

Il a précisé également que la connectivité et l’autonomie représentent l’avenir de l’automobile, d’où la nécessité «d’impliquer une expertise de haut niveau en matière d’informatique, d’électronique et de production de logiciels intégrés dans les voitures».

Cela implique, a-t-il dit, de concevoir l’écosystème national de formations autour de l’industrie automobile sous l’angle d’une approche «véritablement intégrée» afin de répondre aux défis du secteur. Aujourd’hui, le Maroc, qui est en passe de devenir la référence africaine en matière d’industrie automobile, table sur la réalisation de 200 MMDH de chiffre d’affaires à l’export à l’horizon 2025 avec une capacité de production d’un million de véhicules.

Badr Atabi

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