Dans le but d’assurer à la rentrée scolaire 2024-2025 toutes les conditions de réussite avec la participation du parlement, le président du groupe parlementaire du progrès et du socialisme, Rachid Hamouni a saisi par écrit le président de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication pour lui demander de convoquer une réunion de celle-ci pour débattre avec le ministre de l’éducation nationale, du préscolaire et des sports des défis et difficultés de cette opération nationale d’envergure.
Les cours devront en effet débuter de manière effective ce lundi 9 septembre pour tous les cycles et niveaux d’enseignement dans l’ensemble des établissements scolaires.
Selon le ministère de l’éducation nationale, du préscolaire et des sports, plus de 8,112 millions d’élèves rejoignent, au titre de la nouvelle année scolaire, les établissements scolaires.
Selon le président du GPS, cette opération se déroule cette année dans des conditions très difficiles pour de nombreuses familles marocaines en raison notamment de la cherté de la vie en général et des manuels scolaires en particulier qui affecte en premier lieu le niveau de vie des couches déshéritées et la classe moyenne.
Quant aux établissements d’enseignement privé, ajoute le député, ils ont imposé pour la plupart des augmentations exagérées au niveau des frais d’inscription, d’assurance, de scolarité et des autres services, sous prétexte qu’ils agissent dans le cadre de la liberté des prix et de la concurrence qui marquent le marché. Ils imposent aussi aux élèves l’acquisition de manuels scolaires importés, contribuant ainsi à alourdir davantage les charges des familles concernées.
Pour le président du groupe du progrès et du socialisme, le gouvernement doit traiter avec fermeté et de manière constructive et efficace les questions d’accès à l’éducation, qui concernent des millions de familles marocaines, et veiller pleinement à prendre des mesures urgentes pour protéger et prendre en compte les capacités matérielles de ces familles. Il doit également œuvrer pour assurer toutes les conditions de réussite du démarrage de l’année scolaire en cours, qui concerne des millions de familles marocaines, prendre des mesures urgentes pour protéger et tenir compte des capacités matérielles des familles marocaines et assurer toutes les conditions de réussite de cette rentrée.
En attendant, il importe de poursuivre les efforts pour la réforme de l’école publique dans le sens de la réalisation de la qualité et de l’égalité des chances, sur la base des efforts déployés à plusieurs niveaux en ce qui concerne notamment la réforme des programmes conformément aux orientations modernistes approuvées dans le cadre de la loi-cadre.
Il importe aussi de procéder à la mise en œuvre de mesures visant à améliorer les conditions des enseignants et de consolider la mise en place des établissements pionniers, dont l’expérience doit être élargie dans la perspective de sa généralisation.
Il est surtout nécessaire d’engager les réformes qu’il faut pour garantir toutes les possibilités et les conditions permettant de s’appuyer d’abord et avant tout sur un enseignement public de qualité et égalitaire, afin de protéger l’avenir des filles et des fils des Marocains et de le préserver en tant que service public stratégique. Il est de même urgent d’agir pour protéger les familles de la cupidité du secteur privé, qui doit être effectivement réglementé et encadré conformément aux dispositions de la loi-cadre.
Pour le député, le gouvernement n’a aucune excuse pour se dérober à cette responsabilité, dès lors qu’il s’agit d’un service public vital.
M’Barek TAFSI