Le Maroc entame son second mandat au CPS

Avec une forte adhésion aux chantiers de réforme

 Par Driss SABRI – MAP

Le Maroc a entamé le 1er avril son second mandat de trois années au Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) avec une forte adhésion aux chantiers de réforme de cet organe décisionnel de l’organisation panafricaine tout en oeuvant pour donner une nouvelle dynamique à l’action du Conseil en tant que mécanisme d’alerte précoce, de diplomatie préventive et de résolution des crises dans le Continent.

Au cours de ce second mandat de trois années au CPS de l’UA après celui de 2018-2020, le Royaume œuvrera pour donner un nouveau dynamisme à l’action du Conseil eu égard à l’expérience et aux efforts accomplis depuis plusieurs années par le Maroc dans la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique.
Le Maroc a ainsi contribué depuis plusieurs années dans la sécurité et la stabilité en Afrique, le Royaume étant l’un des premiers pays à participer aux opérations de maintien de la paix dans le Continent africain. Le Royaume qui dispose actuellement des forces de maintien de la paix en République centrafricaine et en République démocratique du Congo, avait déployé aussi une force de maintien de la paix en Somalie, en Côte-d’Ivoire et en Angola.
Le Royaume œuvrera également lors de son mandat au CPS de l’UA pour donner un nouveau dynamisme au concept de la diplomatie préventive, notamment dans son aspect lié à la médiation pour régler les crises auxquelles le continent africain est confronté.

Ainsi, dès l’entame du nouveau mandat du Royaume, le 1er avril courant, l’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, a réaffirmé que «le Royaume du Maroc adhère pleinement et de manière responsable, aux côtés des pays africains frères, dans les chantiers de réforme du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine ».
«L’approche marocaine, à cet égard, repose sur le renforcement de la transparence des méthodes de travail et de la crédibilité du processus de prise de décision au sein du Conseil», a souligné le diplomate marocain qui s’exprimait devant les nouveau membres du CPS de l’UA lors d’une réunion présidée vendredi par le Burundi qui assure la présidence du Conseil pour ce mois d’avril.

La présence du Royaume au sein du CPS de l’UA constitue une occasion pour passer en revue l’approche intégrée et multidimensionnelle du Maroc en matière de paix et de sécurité dans le continent africain, notamment à travers la gouvernance, la paix, la sécurité et le développement, a relevé le diplomate marocain, notant que cette approche est en mesure d’atteindre la stabilité et la prospérité auxquelles aspirent les peuples du continent africain.
Le diplomate marocain a, d’autre part, réitéré que dans l’accomplissement de soin mandat, le CPS de l’UA doit prendre dument considération des dispositions de son protocole qui souligne la primauté du Conseil de Sécurité de l’ONU dans le maintien la paix et la sécurité internationales.

Le Royaume, rappelle-t-on, a été élu au CPS de l’UA pour un mandat de trois années avec une majorité très confortable lors du dernier Sommet de l’organisation panafricaine tenu en février dernier à Addis-Abeba.
Le Maroc qui avait siégé au CPS pour un mandat de deux années 2018-2020 au cours duquel le Royaume a contribué de manière constructive pour l’amélioration des méthodes de travail et l’instauration des bonnes pratiques, a également présidé en septembre 2019 cette instance décisionnelle de l’organisation panafricaine.

La présidence par le Royaume du CPS de l’UA pour le mois de Septembre de l’année 2019, a été riche en actions en matière de paix, de sécurité, de développement et de lutte contre le changement climatique.
Le mandat de la présidence marocaine du CPS a été marqué par l’adoption d’importantes résolutions notamment la levée de la suspension du Soudan de toutes les activités de l’Union africaine, la tenue de la session ministérielle du CPS à New York, la séance sur l’interaction entre le CPS de l’Union africaine et la Commission de l’UA, et l’importante réunion sur le changement climatique et son impact sur les Etats insulaires en Afrique, ainsi que l’interdépendance entre paix, sécurité et développement.

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