Un rôle central dans l’édification des fondements du NMD

La lutte anti-corruption selon l’ INPPLC

L’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption a souligné, dans son rapport 2020, le rôle central que devraient jouer la gouvernance, la prévention et la lutte contre la corruption dans la construction des fondements du Nouveau modèle de développement (NMD).

Présenté mardi à Rabat lors d’une conférence de presse animée par le président de cette Instance, Mohamed Bachir Rachdi, le rapport indique que le Maroc se dirige directement vers une nouvelle génération de réformes de fond, dans le cadre de l’édification d’un nouveau modèle de développement où la gouvernance responsable et les valeurs de la probité, la transparence et la lutte anti-corruption constituent un socle solide pour la matérialisation de son contenu et la réalisation de ses objectifs escomptés.

Les enjeux et défis devant lesquels se trouve aujourd’hui le Maroc exigent un paysage institutionnel mobilisé dans un cadre de cohérence, de convergence et de complémentarité institutionnelle, où l’INPPLC est appelée à jouer pleinement son rôle constitutionnel d’orientation, de supervision et de coordination, des stratégies, des politiques et des actions en matière de promotion des valeurs de probité, de transparence et de gouvernance responsable, de prévention et de lutte contre la corruption, note le rapport de 170 pages.

Pour cela, l’Instance devra déployer des mécanismes innovants, s’appuyer sur des pouvoirs et attributions légales clairement énoncés et des ressources et moyens adaptés pour exercer de manière optimale ses missions et contribuer à la consolidation d’un environnement propice au succès de la transition vers la nouvelle ère de la lutte contre la corruption dans le pays.

Dans le rapport, l’Instance présente également sa vision consolidée qui prend appui sur un diagnostic objectif et approfondi, d’une analyse et d’une évaluation constructive, avec le souci permanentent d’intégrer non seulement les réalités et la situation de la corruption au niveau national et international, mais aussi de se projeter de manière prospective pour anticiper et impacter les évolutions, dans le cadre d’une vue globale et cohérente.

Une vue à partir de laquelle l’Instance formule des propositions, de la recherche et de l’analyse sur des sujets jugés de première importance, auxquels est donnée en conséquence, la priorité de par leur rapport stratégique et l’impact qui en découle sur la vie des citoyens et des acteurs méthodologiques rigoureux et d’une approche participative large, avec une ouverture sur les acteurs et cibles concernées. Le document souligne, par ailleurs, qu’en circonstances exceptionnelles, il est important de prendre en considération la capacité du fléau de la corruption avec toutes ses manifestations, à s’adapter et à évoluer dans de contextes changeants et en particulier ceux marqués par des mesures d’exception comme celles que le monde entier subit depuis près de deux ans à cause de la pandémie.

Le rapport couvre une période, l’année 2020 en l’occurrence, caractérisée par la phase de transition que vit encore l’INPPLC consécutivement au processus d’élaboration et de discussion du projet de loi 46.19 qui y est relatif, adopté par les deux Chambres du parlement en vue de son entrée en vigueur définitive suite à la nomination des membres du Conseil de l’Instance et de son secrétaire général.

Cette période a été également marquée par les mesures exceptionnelles liées à la lutte contre la pandémie de covid-19, qui a empêché la réalisation de nombre d’études de terrain prioritaires pour l’Instance.

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