Arrivé aux Emirats arabes unis à bord d’un avion privé, mercredi dernier dans la soirée, le Wydad de Casablanca rencontre, ce samedi, l’équipe mexicaine de Pachuca pour le compte d’un match décisif au quart de finale de la Coupe du Monde 2017 des clubs. Ce Mondialito organisé actuellement aux Emirats (6-16 décembre) a été ouvert mercredi dernier par le match ayant vu la victoire du pays organisateur, Al-Jazira où évolue l’international des Lions de l’Atlas M’Barek Boussoufa, au détriment d’Auckland City sur le score de (1-0).
Le WAC qui souhaite également réussir sa première participation au Mondial des clubs se porte bien, bien qu’il n’ait eu que deux jours de préparations alors que son adversaire du jour, Pachuca, un des clubs les plus titrés aux échelons mexicains et continental, en a le double après son arrivée aux Emirats, lundi dernier.
La délégation du WAC compte 60 personnes composées des joueurs, du staff technico-administratifs et de nos confrères de la presse, proches des Rouges.
C’est ainsi que l’entraineur Houcine Ammouta a programmé deux séances d’entrainement, la première jeudi et la seconde vendredi à l’heure du match de samedi (13h GMT) au stade Cheikh Zaïd. Le WAC qui a un « moral d’acier », est déterminé à réussir un bon Mondialiti grâce à une formation presque au grand complet dont les meneurs Achraf Bencharki, Mohamed Ounnajem, Ismail Haddad… ou encore le vétéran Jamel Ait Ben Idir alors que le milieu Rachid Housni reste le principal absent puisqu’il ne remplit pas les yeux d’Ammouta.
Dans l’ensemble, le WAC a aujourd’hui rendez-vous avec l’histoire. Il rêve de réussir son premier Mondial et faire mieux que son meilleur ennemi, le Raja, qui en gardait deux beaux souvenirs. Le premier au Mondial 2000 au Brésil et le grand match difficilement perdu contre le Real Madrid (3-2). Le second au Mondial 2013 au Maroc où le Raja avait réalisé la qualification historique pour la finale devant ainsi le deuxième club africain à avoir cet honneur après le TP Mazembe en 2010.
Pour arriver en finale du Mondial 2013, le Raja qui y participait en sa qualité de champion du Maroc, avait réalisé, rappelle-t-on, de grandes victoires respectivement contre Auckland City de l’Océanie et Monterrey du Mexique sur le même score de (2-1) à Agadir avant d’enchainer à Marrakech en dominant Atletico Miniero du Brésil (3-1). Mais le club des Verts avait dû s’incliner lors du 4e match, en finale, sur un score honorable de (0-2) puisque l’adversaire n’était autre que l’implacable formation du Bayern Munich (2-0) du coach Pep Guardiola qui venait ainsi de remporter son 3e titre en Champion’s League après les deux sacres avec le Barça en 2009 et 2011.
Aujourd’hui, le WAC champion d’Afrique, a le luxe de jouer deux matches avant de pouvoir arriver en finale. Espérons-lui un autre parcours honorable au grand bonheur du football marocain et africain…
Rachid Lebchir
