* Suppression du Secrétariat d’Etat à l’eau
* Aucune suite digne d’intérêt n’a été donnée à la demande du PPS
* Poursuivre la réflexion sur le positionnement du parti sur la scène politique nationale
Le Bureau politique du Parti du progrès et du socialisme a tenu, lundi 10 septembre 2018, sa réunion périodique. Au début de ses travaux, il a abordé les principaux données et éléments en rapport avec la situation générale dans notre pays dans ses dimensions politique, économique et sociale.
Il a examiné ainsi l’ensemble des dossiers et questions qui se posent en lien avec la rentrée politique actuelle.
Dans ce cadre, il a poursuivi l’examen du sujet de la suppression du Secrétariat d’Etat à l’eau et passé en revue les différentes données ayant trait à la question.
A ce propos, le Bureau politique réaffirme de nouveau l’analyse et les positions de principe exprimées dans le communiqué publié à l’issue de sa réunion, tenue mardi 28 août dernier, d’autant plus qu’aucune suite n’a été donnée à la demande du parti soulignant la nécessité de présenter des éclaircissements satisfaisants et des arguments convaincants de la proposition présentée par le chef du gouvernement relative à la suppression du Secrétariat d’Etat à l’eau de la configuration du gouvernement. Il n’y a donc aucune nouvelle donnée digne d’intérêt à ce sujet. Partant de là, le Bureau politique a poursuivi la discussion relative à la question et ce en préparation de la prochaine session du Comité central et dans le but de faire murir une position claire relative au positionnement que le parti doit occuper aujourd’hui dans la scène politique nationale.
Par la suite, le Bureau politique s’est penché sur la poursuite des préparatifs de l’Université annuelle du parti, dont l’organisation est prévue à la fin du mois de septembre 2018 autour du la thématique: «le modèle de développement», en partant des projets de documents élaborés de la part du groupe de travail chargé de la préparation de cet important événement et des résolutions attendues qui en seront issues pour préciser les positions du parti et ses approches concernant nombre de problématiques en rapport avec ce sujet vital quant à l’avenir de notre pays et aux aspirations de notre peuple à la démocratie, au développement et à la justice sociale.
Le Bureau politique a également pris les dispositions requises pour accueillir la rencontre annuelle des partis politiques et des acteurs du «Forum de la gauche arabe» à la mi-octobre prochain dans la ville de Rabat avec la participation des partis politiques et des acteurs de la gauche dans les pays arabes.
Avant les élections de 2011, le PPS avait un positionnement clair, à gauche, en alliance avec les partis de gauche et patriotiques, avec les syndicat des travailleurs, construisant le pôle de gauche, conformément à ses Congrès, aux déclarations de son SG (notamment celle du 17 Septembre 2011), aux positions du BP, du CC et les travaux des Universités du PPS, désignant nettement le PJD comme l’adversaire politique à combattre sans hésitation.. Soudain, au soir des résultats des élections, le CC décide un virage à 180°, sans en avoir le droit par rapport au Congrès précédent. Il s’allie avec le PJD, abandonne la gauche et les syndicats (d’où son opposition aux grèves générales unanimes de 2014 et 2016), applique une politique anti populaire (ce qui fût reconnu par le SG en janvier 2014) dictée par le FMI. Se croyait-il faiseur d’histoire ? Indispensable à la démocratisation du Maroc en participant au Gvt dirigé par la coalition des néolibéraux et obscurantistes ? Le résultat est aussi évident qu’affligeant : le PPS est devenu superflu, tant au sein du Gvt que sur le terrain politique, discrédité auprès des travailleurs, reculant électoralement, éliminant de nombreux militants dévoués et sincères. Il a ainsi obéré son propre avenir politique, devenu un parti aussi peu crédible que d’autres sur le champ politique national. Il a surtout fait défaut à son rôle historique sans pareil, au détriment du peuple marocain.